Un nouvel outil pour combattre le récidive du cancer du poumon

Des chercheurs des universités canadiennes de Laval et McGill ont développé un nouvel outil qui permettrait de prédire avec une grande précision le risque de voir réapparaître le cancer chez un patient qui a subi une résection d’une tumeur pulmonaire.

La nouvelle approche pourrait permettre d’identifier rapidement ces patients, dans les jours qui suivent leur chirurgie, afin de leur proposer les traitements adjuvants appropriés ou des examens de suivi plus rapprochés, de façon à pouvoir intervenir rapidement en cas de récidive, a expliqué le professeur Philippe Joubert, de l’Université Laval.

Les chercheurs, qui ont publié les résultats de leur étude dans la revue spécialisée Nature, indiquent avoir utilisé l’imagerie par cytométrie de masse, une technologie sophistiquée qui permet de distinguer individuellement les cellules, pour caractériser les différents types de cellules présentes dans le micro-environnement de chaque tumeur ainsi que leur localisation.

Ils ont ensuite fait appel à l’Intelligence artificielle pour associer les éléments observables sur ces images et le risque de récidive du cancer, ce qui leur a permis d’identifier 35 marqueurs qui influencent le risque de récidive du cancer, affirmant que « malgré le fait qu’on enlève complètement la tumeur en […] chirurgie, même si on a l’impression d’avoir tout enlevé, il y a quand même 30 à 40 % des patients qui vont récidiver ». Cités par des médias canadiens, ils affirment être maintenant en mesure, à partir d’un échantillon de seulement un millimètre carré, de prédire le risque de récidive chez un patient avec une précision inespérée.

« Je n’aurais jamais pensé qu’on serait capables de prédire avec une telle performance le risque de récidive », a admis le docteur Joubert.

Avec MAP

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