Un taux de croissance de 2,8% est prévu selon les projections du FMI

Nicolas Blancher, le chef de l’équipe du fonds monétaire international (FMI) a indiqué que la croissance économique du Maroc devrait atteindre 2,8% en 2019. Il a conclu, jeudi dernier, une mission au Maroc axée sur la deuxième revue de l’accord au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL).

Le Conseil d’administration du FMI a approuvé l’accord LPL en faveur du Maroc pour un montant d’environ 3 milliards de dollars, en décembre 2018. Les autorités ont indiqué qu’elles n’ont effectué aucun tirage à ce titre et ont l’intention de continuer à considérer cet accord comme un accord de précaution.

A l’issue de la mission, le chef de l’équipe du FMI a prévu un taux de croissance de 2,8% en 2019 et l’inflation ralentirait à 0,4% selon les projections, en raison d’une contraction de la production agricole et d’une reprise modérée de l’activité hors agriculture. En outre, il a noté que le chômage s’est établi à 9,4% au troisième trimestre de 2019 et le taux d’activité à 44.9%.

Concernant le déficit budgétaire, il devrait atteindre, selon les projections, 4% du PIB pour l’année en cours. Cela s’est expliqué par la hausse des dépenses en capital plus que celles des recettes. L’équipe du FMI a noté que les autorités comptent accélérer les réformes budgétaires dans les années à venir, à travers notamment la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales sur la fiscalité de mai 2019, l’optimisation de la gestion des actifs publics, la poursuite de la rationalisation des dépenses de fonctionnement et le renforcement de l’efficacité des dépenses d’investissement.

Ces efforts permettront, selon Nicolas Blancher, d’accroître l’espace budgétaire nécessaire pour l’investissement public et les programmes sociaux en faveur des populations vulnérables. Ils contribueront également à réduire la dette publique à 60 % du PIB à moyen terme.

Par ailleurs, le chef de l’équipe du FMI a salué le renforcement de la solidité du secteur financier et les progrès de l’inclusion financière, ainsi que l’amélioration du climat des affaires. Il encourage les autorités à accélérer notamment les réformes structurelles afin d’améliorer la gouvernance, de réduire les disparités régionales et sociales et le chômage, en particulier, parmi les femmes et les jeunes, ainsi que de renforcer l’éducation.

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