Covid-19 : Une connectivité à haut débit et moins chère est essentielle en Afrique

Les pays africains doivent être dotés d’une connectivité à haut débit et moins chère pour juguler la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus, estime la Commission économiques des Nations Unies pour l’Afrique (CEA-ONU), basée à Addis-Abeba.

Les réactions face aux défis sanitaires et économiques de COVID-19 montrent clairement que les pays africains « se doivent d’opter pour un haut débit, plus rapide, moins cher et étendu au dernier kilomètre de leurs populations», a affirmé la Sous-secrétaire générale et Secrétaire exécutive de la CEA-ONU, Mme Vera Songwe.

Mme Songwe qui s’exprimait vendredi lors d’un dialogue politique de haut niveau virtuel sur «l’utilisation de la technologie pour aider les pays africains à lutter contre le COVID-19», a ajouté qu’«il est clair que le nouveau coronavirus a conduit à un confinement physique dans de nombreuses régions du monde, mais les entreprises qui tirent parti de la puissance des technologies numériques et innovantes continuent de faire des affaires».

La Secrétaire exécutive de la CEA-ONU a relevé dans ce sens qu’un géant asiatique des TIC a offert des solutions financières à 10 millions de clients supplémentaires au milieu de la crise.

L’évènement virtuel en direct a rassemblé les dirigeants de ce géant asiatique de la technologie, certains ministres africains de la technologie et des télécommunications, des acteurs du secteur privé à travers le continent et des militants de l’innovation et de l’économie numérique.

Les intervenants à ce dialogue de haut niveau ont convenu «que la technologie est un dénominateur commun pour atténuer l’impact de la pandémie, restaurer les moyens de subsistance et relever des défis similaires à l’avenir», selon un communiqué de la CEA-ONU.

Ils ont insisté que «le moment est venu pour un haut débit plus rapide et moins cher, jusqu’au dernier kilomètre », soulignant la nécessité « d’activer au plus bas prix les solutions (USSD/SMS) pour atteindre les masses maintenant».

«Le confinement est physique, mais l’activité numérique sans contact monte en flèche», ont-ils relevé, mettant l’accent sur la création des plateformes pour vendre des produits africains sur et hors du continent et l’importance d’avoir davantage de conversations pour regrouper les solutions africaines contre le COVID-19.

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