Une ville française offre le loyer à 1 euro le m2 pour attirer des médecins
Une ville française a décidé d’offrir aux professionnels de santé des locaux peu ou pas utilisés par la municipalité à seulement un euro le m² afin de lutter contre les déserts médicaux.
Selon les médias locaux, le maire de la ville de Houilles, située dans les Yvelines en région parisienne, met sur la table cette mesure pour attirer de jeunes médecins en leur proposant de se regrouper dans une maison médicale.
D’après les médias, la ville de 35.000 habitants présente un indicateur d’accessibilité potentielle localisée (APL) aux médecins généralistes de seulement 1,2 contre 3,3 en moyenne sur l’ensemble du territoire français et plus de 9 pour les villes les mieux dotées.
Le problème, comme presque partout en région parisienne, vient du coût des loyers, selon les médias, qui précisent que cinq professionnels ont saisi cette opportunité et se sont déjà installés et neuf places sont encore à pourvoir dans la maison médicale qui comprendra quatorze cabinets.
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A rappeler que le gouvernement français avait dévoilé, vendredi dernier, un plan visant à lutter contre les déserts médicaux en instaurant une mission de « solidarité territoriale individuelle » qui consiste à obliger tous les praticiens à assurer quelques jours de consultations par an dans les déserts médicaux.
Introduit pour la première fois dans le système de santé français, ce système concernera tous les médecins, généralistes comme spécialistes, moyennant des contreparties financières pour ceux qui accepterons la mission et, a contrario, des pénalités pour ceux qui s’y refuseront.
Cette nouvelle mission assignée aux médecins de l’Hexagone devrait permettre d’assurer 30 millions de consultations par an au sein des déserts médicaux, avec l’objectif de régler la situation en deux ans, grâce à ce levier et à différentes mesures territoriales, comme le déploiement des docteurs juniors.
Le gouvernement français prévoit également d’inciter les jeunes des territoires sous-denses à poursuivre des études de santé pour qu’ils exercent ensuite dans ces zones qui connaissent des difficultés d’accès aux soins.
Avec MAP