Va le Maroc… Béni sois-tu

Par Azedine Sebti

Avant l’Indépendance, et même quelques années après, nous marocains étions vraiment connectés les uns aux autres. Les saveurs de la solidarité nous embaumaient, tous, tous milieux confondus.

Je me souviens de l’ambiance festive caractérisant chaque FÊTE DU TRÔNE.
Le Maroc d’alors, du sud jusqu’au nord, devenait spontanément une salle des fêtes à ciel ouvert, naturellement nourrie par une marocanité contagieuse  que consacraient les chansons patriotiques et les arômes de l’incontournable thé à la menthe, accompagné de ses gâteaux faits maison.
Cet événement-phare était une authentique fête nationale qui connut toute sa gloire sous le règne de Feu Mohammed V, ce Monarque vénéré de tous, tous sans exception aucune (jeunes/vieux, pauvres /riches, femmes/hommes, juifs/musulmans, citadins/ruraux, modernistes/conservateurs etc….).
Les artères et ruelles étaient spontanément enjolivées par les riverains, sans l’once d’une interférence administrative.
Le citoyen était motivé, porté par un seul besoin, celui de manifester sa joie d’appartenir à ce pays, à ce Maroc libéré, où partout flottait radieusement le symbole de l’union, notre bien-aimé drapeau  toujours accompagné de son corollaire, le célébrissime portrait de notre souverain paré de son tarbouche et de sa djellaba, devenus depuis lors légendaires.
Chaque magasin, chaque commerce, étaient ornementés comme une Mariée afin d’exprimer la joie, la liesse, et l’allégresse. Leurs vitrines étaient parées de guirlandes et ornées d’immenses palmes, les  parterres étaient revêtus de tapis éclatants de couleurs, et les murs recouverts de tentures réservées aux grandes cérémonies.
La mobilisation était collective, l’engagement général, tout le monde invitait tout le monde… une ambiance de fraternité et de partage régnait partout.
→ Lire aussi : La fête du Trône traduit la parfaite symbiose entre le Trône alaouite et le peuple marocain

Depuis, et jusqu’à la fin du siècle dernier, lentement, insidieusement et sans vraiment nous en rendre compte, nous avons sombré dans une phase de somnolence, où un individualisme outrancier et peut-être auto-protecteur, comme par instinct de survie, a malheureusement pris le dessus.

Puis, il y’a un peu plus d’un an, avec l’arrivée du Covid, et aussi paradoxal que cela puisse paraître, nous marocains avons cessé d’être anosmiques.
À nouveau, nous avons retrouvé l’odorat,  le plaisir de marcher sans déambulateur, et la joie de grimper lestement les arbres fruitiers, pour oser, (enfin!), explorer la richesse de tous les  possibles.
Le constat s’est imposé crescendo, de la clairvoyance de l’Etat/Maroc et de ses instances de gouvernance qui, nonobstant les ravages de la pandémie mondiale, a su réduire au mieux ses dégâts.
Cette performance, somme toute relative, à eu  l’immense vertu de nous révéler, non sans stupéfaction, un Maroc subitement efficient, bien plus que les autres… bien plus que l’arrogante vieille Europe!
Une révélation  surprenante s’imposait : dans une situation de crise planétaire, notre pays était devenu performant ! Une mutation psychologique radicale s’est opérée alors  chez nous autres marocains.
Progressivement, nous retrouvions l’accès à l’estime de soi, la confiance en soi avec  le réconfort de notre identité…
L’image de soi ayant ainsi basculé dans la positivité, nous avons réussi à parvenir jusqu’aux champs  de la fertilité, là où tous les challenges sont permis.

À titre de rappel, nous citer  certains faits récents qui nous semblent les plus marquants :

1-Généralisation de la Sécurité Sociale : une révolution en profondeur, véritable premier pas vers l’irréversibilité du développement de l’homme marocain.

2-Émergence de richesses inattendues :
•Maritimes : découverte du Mont Tropic, foisonnant de matières essentielles pour les industries nouvelles telles que voitures électriques, plaques solaires, et batteries du futur.
•Humaines : émergence  de scientifiques et chercheurs  marocains, devenus leaders à l’échelon mondial grâce à des découvertes capitales. L’exemple le plus marquant restant le Professeur ElYazami.
Autre indicateur d’excellence : cette année pour la première fois  le Maroc, à lui seul, occupe plus du quart des places réservées aux étrangers au sein de la prestigieuse École Polytechnique de Paris ( 38 admissions sur 140! )

3-Le lancement de l’industrie pharmaceutique des vaccins : en commençant par la fabrication de 5.000.000 d’unités par mois. Cette initiative réconforte définitivement le Maroc dans son rôle de leadership africain.

4-L’accord tripartite Maroco-Israélo-Americain fait jaillir une ère multi take-off :
•Une avancée irréfutable vers la reconnaissance généralisée du Sahara marocain
•Un meilleur positionnement stratégique :

le Maroc change de démarche, de défensif par nature, il s’avère offensif par nécessité. Les exemples ne manquent pas : Guerguerat, le conflit Maroco-Espano-Allemand. Ou encore, tout récemment, la simple et pertinente interrogation de notre représentant aux Nations-Unis, sur le droit des kabyles à l’autodétermination, pour enfin signifier, au voisin frère, que le Maroc pourrait user des mêmes moyens de nuisances absurdes.
•Des leviers exceptionnels :
Le partenariat pluridimensionnel avec à la fois les États-Unis (avec  sa toute puissance ) et Israël ( avec sa naturelle complicité, du fait de la présence sur son sol de plus d’un million de juifs marocains ), ouvre une cascade de perspectives et consacre instantanément le Maroc comme acteur incontournable dans sa région, notamment en Afrique ( futur grand marché du monde ).
De fait, au sein de ce trio gagnant, la locomotive marocaine ne cessera plus de “ siffler ”.

Sous le nouveau règne, depuis les années 2000, le Maroc s’est hautement distingué par la réalisation de méga-projets structurants ( ports et aéroports, Industries automobiles et aéronautiques, investissements leaders en Afrique, auto-routes, et autre TGV, etc…)

Mais encore d’avantage : Aujourd’hui,  nous marocains avons réussi un saut qualitatif irréversible, que nous continuerons à développer. Car nous sommes Tous unis autour et derrière notre Roi garant de notre unité et stabilité. Nous vivons en survitesse un présent/futur, où chaque jour apporte sa contribution à l’édifice de ce “Maroc Nouveau”, qui force le respect par sa sagesse, et qui s’impose par sa politique responsable.

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