Verbatim : Walid Régragui en conférence de presse avant le match Maroc-France

En marge du match Maroc-France prévu le 14 décembre au stade Al Bayt à Doha, comptant pour les demi-finales de la Coupe du monde Qatar 2022, le sélectionneur national, Walid Régragui a tenu une conférence de presse d’avant match où il est revenu sur l’importance du match pour le Maroc, et l’Afrique, non sans oublier la formation de la discipline au Maroc, la qualité de sa double nationalité et l’opposition qui attend le Maroc face à la France.

Sa double nationalité : « Je suis né en France, j’ai la double nationalité. C’est un honneur et un plaisir de rencontrer la France, mais ce n’est que du football. Moi je viens, je suis entraîneur de l’équipe nationale, on va jouer la meilleure équipe du monde et ce qui m’importe, ce n’est pas de jouer contre la France, l’Angleterre ou le Brésil, c’est de me qualifier. »

L’effet d’être né en France et de jouer contre : « ça va être particulier, surtout pour mes proches, pour ma famille, pour mes amis, mais moi en tous cas en tant qu’entraîneur, c’est quelque chose qui ne me trouble pas et qui ne m’intéresse pas du tout. Je suis là en tant qu’entraîneur de football et ce qui m’intéresse c’est de gagner. On a la France, si ça avait été l’Angleterre, ça aurait été pareil. Mais ce qui m’intéresse surtout c’est de jouer la meilleure équipe du monde. »

L’opposition contre la France : « Pour un entraîneur c’est toujours bien de pouvoir se tester et de voir à quel niveau on est arrivé avec notre équipe. Même pour mes joueurs, c’est le message que je leur porte. On ne fait pas attention à savoir contre qui on joue. On avait joué la Belgique, on avait des binationaux aussi, et le message est toujours le même : on joue pour le Maroc et on joue un match de football, ça doit être la fête. Je pense que pour tous les binationaux franco-marocains, ça doive être une fête, et quoi qu’il arrive, je pense qu’on fera la fête ensemble sur les Champs, que ce soit le Maroc qui gagne ou la France, parce qu’on vit ensemble et qu’on est content d’être ensemble. C’est le plus important. »

Formation académique au Maroc : « L’arrivée de joueurs comme En-Nesseyri, Tagnaouti, Ounahi, Aguerd, ou d’autres joueurs comme Benoun ou Dari qui sont des produits locaux (…) veut dire que l’Afrique et le Maroc progressent et qu’ils ont enfin compris qu’il fallait se prendre en main. Sa Majesté a eu cette vision (la création de l’académie Mohammed VI, ndlr), et heureusement pour nous, elle fonctionne, et elle montre au monde qu’au Maroc on avance et on travaille. »

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