Washington promet de nouvelles mesures après la mort de deux enfants migrants

Les autorités américaines se sont engagées, mercredi, à prendre de nouvelles mesures sanitaires dans leurs centres de rétention pour migrants, surchargés par l’afflux de familles et d’enfants, après la mort de deux enfants migrants .

La mort d’un petit guatémaltèque de 8 ans pendant la nuit de Noël est survenu à peine plus de deux semaines après la mort d’une fillette guatémaltèque de 7 ans à El Paso, au Texas, également détenue par les autorités américaines.

Les causes exactes de son décès n’ont pas été établies mais les autorités ont promis un « examen indépendant et approfondi des circonstances » de ce drame.

Prévenu, le Guatemala, pays d’origine de l’enfant, a demandé « aux autorités américaines une enquête transparente et sérieuse sur cette affaire ».

→ Lire aussi : Etats-unis: Des centaines de migrants Centraméricains tentent de franchir la frontière

Ce deuxième décès d’un enfant interroge sur les conditions de détention des immigrés clandestins alors que Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration illégale son cheval de bataille.

Les autorités ont reconnu être démunies face à l’arrivée de milliers de migrants dans des structures inadaptées. « Le phénomène auquel nous assistons aujourd’hui est relativement nouveau avec une population de migrants composée à 60% d’enfants et de familles. Et notre système n’a pas été conçu pour y faire face », ont indiqué à la presse des responsables du ministère de la Sécurité Intérieure.

« Nous avons besoin de l’aide du Congrès. Nous avons besoin de financement pour les soins médicaux et de santé mentale pour les enfants dans nos structures », a déclaré mercredi sur la chaîne CBS Kevin McAleenan, l’un des principaux responsables du ministère.

Critiquées, les autorités ont également promis la mise en place pour « tous les enfants » détenus à la frontière d’un « examen médical approfondi ».

« C’est un supplément à l’examen préliminaire qu’ils reçoivent tous lors de la prise en charge pour la recherche de signes de maladie », ont indiqué des responsables de la Sécurité Intérieure.

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