Zineb Midafi, porte flambeau incontesté de la start up au Maroc

Courage, ténacité et persévérance sont les leitmotivs de Zineb Midafi, la co-fondatrice de la startup, Virtual Building Solution (VBS), ayant introduit des solutions très innovantes dans les industries de construction, généralement dominées par les hommes.

Symbole d’un génie marocain incontesté, Zineb est titulaire d’un diplôme d’ingénierie en Génie Informatique à l’Université Laval au Canada et d’un Master en Système d’Information et Analyse d’Affaire du HEC Montréal.

Elle est également Manager certifiée du Project Management Institute de Philadelphie (Etats Unis) en Project Management Professional (PMP), qui est une certification mondialement reconnue en gestion de projets.

Zineb démarre sa carrière très jeune au Canada (21 ans) en Technologie de l’information dans des structures logiciel de premier plan, avant de rentrer au Maroc pour mettre volontiers ses 12 ans d’expérience au service de sa mère patrie.

Entrepreneure engagée dans l’écosystème entrepreneuriat, elle a été nommée présidente de la Commission des logiciels à la Fédération des informaticiens du Québec. Elle est aussi membre des ingénieurs du Québec et du Business Network international à Montréal, un réseau d’hommes et de femmes d’affaires très puissant, qui compte plus d’une centaine de représentations à travers le monde.

A son retour au Royaume, elle lance sa start-up innovatrice : « Virtual Building Solution » (VBS), spécialisée dans l’édition logicielle de gestion de patrimoine immobilier et projets de construction qui vise à accompagner des structures importantes dans la transformation numérique des Bâtiments et travaux publics (BTP) et à simplifier les processus métiers par le biais d’applications mobiles.

Cette technologie « All-in One » a été conçue pour accompagner toutes les industries dans les différents secteurs tout au long de leur processus, en s’adaptant à leur réalité et à la dimension de leurs actifs et projets et en développant les fonctionnalités et les modules via une écoute active des besoins clients et ce pour des opérateurs, dont le BTP et le cœur de métier et aussi pour ceux dont la Construction et la gestion d’actifs n’est pas leur spécialité.

Cette plateforme de « Business Intelligence intuitive » aide à réduire le coût total des projets de construction, d’exploitation et de maintenance, en connectant l’immobilier aux installations et donnant ainsi accès en temps réel aux informations de gestion d’actifs des organisations.

La jeune entreprise s’imprègne de la détermination et du courage de sa co-fondatrice et peut aujourd’hui prétendre à lancer une nouvelle dynamique dans le monde des affaires, en actualisant les méthodes d’action dans le domaine de la transformation numérique du BTP.

Comptant aujourd’hui à son actif une vingtaine de grands groupes présents au Maroc, elle commence depuis deux ans déjà à conquérir l’Afrique subsaharienne, de même qu’elle adresse à partir de la plateforme bahreïnie 4 pays du golfe, pour proposer des solutions de gestion de patrimoine d’« Assets management » et de « facility management » pour une gestion intelligente, qui réduit les temps et les délais de construction.

Affichant un potentiel difficile à négliger, une forte capacité d’agir et une efficacité incontestable, Zineb Midafi a été très vite repérée par la présidente de la CGEM, Miriem Bensalah Chaqroun, comme l’une des jeunes les plus prometteurs dans le monde de l’entrepreneuriat, en la nommant membre du conseil d’administration de la CGEM, et en lui consacrant, pour la première fois dans l’histoire du patronat, un siège au sein de la Confédération.

Cette voix portée au sein du conseil d’administration de la CGEM, Zineb Midafi l’utilise aujourd’hui pour servir une ambition patriote : celle d’insuffler une nouvelle dynamique au niveau du patronat qui place la start-up au cœur de l’économie nationale. La volonté de Zineb Midafi s’exprime, dans le cadre de son action au sein de la CGEM, pour impacter les grands patrons et les sensibiliser à travailler et à collaborer avec ce nouveau modèle économique d’entreprise, innovant, agile, et pertinent que représente aujourd’hui la start-up marocaine

Vu sa compétence et sa grande maîtrise de ce domaine, qui a particulièrement évolué en Amérique du nord, Midafi a réussi à trouver une bonne écoute auprès des grands patrons, qui sont de plus en plus nombreux à envisager les start-up comme potentiels partenaires et/ou prestataires.

La confiance du conseil de l’administration de la CGEM a été renouvelée à nouveau en la personne de cette entrepreneuse ambitieuse, en la nommant, le 14 septembre dernier, vice-présidente générale du réseau des Marocains entrepreneurs du monde, lui permettant ainsi de porter haut et fort ce nouveau type d’entreprises qui injecte du sang neuf dans le monde des affaires.

Les grandes conquêtes de cette incontournable entrepreneure ne sont pas de trop. L’entreprise de Zineb Midafi, a été également sélectionnée en mars 2016 à Dubai à ENDEAVOR MONDE, parmi 34 entreprises à fort potentiel de croissance à travers le monde, dont Microsoft, Amazone, Dell et Facebook.

Elle s’est distinguée ainsi comme la seule femme marocaine, arabe et africaine, à porter une technologie, qui était consacrée seulement à Dubai lors de cette cérémonie.

Faisant du trio : compétence, intelligence, et savoir-faire sa devise et sa marque de fabrique, la jeune entrepreneure qui a été aussi primée par le Centre marocain de l’innovation, ne s’est pas faite de barrière majeure à l’entrée dans un secteur majoritairement dominé par les hommes quand elle a jumelé ses études en ingénierie informatique et son travail dans le domaine de la construction.

Mariée et mère de famille, Zineb Midafi a su trouver ce savant dosage qui lui permet d’allier avec équilibre vie de famille et vie professionnelle.

Ayant réussi à faire des étincelles dans le monde des affaires à un très jeune âge, Zineb Midafi conseille aux femmes marocaines surtout d’oser, de croire en elles, et de percer au maximum chacune dans son domaine d’expertise, à condition d’avoir les compétences et les prérequis nécessaires.—Par Nabila Zourara —

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