Les entreprises marocaines ont besoin d’ingénieurs performants pour évoluer dans les environnements les plus complexes
Les entreprises marocaines ont besoin d’ingénieurs capables de marier les compétences technologiques de haut niveau et les qualités comportementales nécessaires afin d’évoluer dans les environnements les plus complexes, a affirmé, lundi à Casablanca, le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy.
Intervenant lors de la cérémonie de rentrée de la promotion 2016 de l’Ecole centrale Casablanca, M. Elalamy a souligné que les entreprises marocaines, notamment celles qui sont mieux insérées dans l’économie mondiale, ont besoin d’ingénieurs performants pour relever les défis de l’industrie marocaine.
« La création de l’Ecole centrale Casablanca accompagne la dynamique instaurée par le Plan d’accélération industrielle 2014-2020, au sens où elle favorise l’amélioration de la performance et de l’efficacité du dispositif de formation en place », a relevé le ministre.
De son côté, Ghita Lahlou, directrice de l’Ecole centrale Casablanca, s’est dit fière d’accueillir la seconde promotion d’élèves ingénieurs, indiquant que l’Ecole a recruté, pour sa seconde promotion, un total de 80 élèves-ingénieurs de plusieurs nationalités (Maroc, France, Côte d’Ivoire, Cameroun, Mauritanie, Sénégal).
Elle a, par ailleurs, indiqué que cette cérémonie donne le coup d’envoi d’une semaine de rencontres et d’échanges autour du secteur économique marocain (visites d’entreprises, conférences, rencontres).
Cette cérémonie d’accueil a été marquée par la présence de l’ambassadeur de la France à Rabat, Jean-François Girault, du directeur de l’école d’ingénieurs CentraleSupélec Paris, Hervé Biausser, ainsi que plusieurs personnalités nationales et étrangères.
L’Ecole Centrale Casablanca est née d’un partenariat stratégique entre Centrale Paris et le gouvernement marocain. La convention relative à la création de l’Ecole a été signée le 3 avril 2013 en présence de SM le Roi Mohammed VI et du Président de la République française, François Hollande.