1.000 nouveaux cadres affectés cette année comme directeurs d’écoles primaires ou surveillants généraux de lycées
L’administration pédagogique des établissements scolaires sera renforcée par l’affectation, cette année, de 1.000 nouveaux cadres aux postes de directeurs d’écoles primaires ou de surveillants généraux de lycées, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de recherche scientifique, Mohamed Hassad.
Répondant à une question orale à la Chambre des conseillers sur « les critères d’affectation des lauréats de la filière de l’administration pédagogique aux Centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation (CRMEF) », M. Hassad a estimé que ce nombre n’est pas suffisant pour combler le déficit enregistré au niveau des directeurs des écoles, notant que pour remédier à ce problème, quelque 1.800 autres cadres seront affectés en 2018.
Il a aussi fait savoir que le ministère prendra en considération la situation familiale des lauréats de la filière de l’administration pédagogique en tant que critère essentiel pour le recrutement, en donnant la priorité aux demandes de rapprochement du conjoint, puis aux lauréats mariés, et enfin aux célibataires, ajoutant que chaque catégorie sera classée selon ses résultats scolaires.
Répondant à une autre question orale sur le rapprochement des cadres du corps enseignant de leurs conjoints dans le cadre du mouvement de permutation, le ministre a indiqué que son département a accepté, cette année, 5.800 demandes sur un total de 6.500, tandis que pour l’enseignement primaire, presque toutes les demandes ont été acceptées (4.600 sur 4.700).
M. Hassad a aussi relevé que cette phase initiale a été réalisée à l’échelle nationale pour permettre aux demandeurs de rapprochement familial d’être mutés à la province de leur choix.
S’agissant de la situation de l’enseignement privé, qui a fait l’objet d’une troisième question, le ministre a appelé à la nécessité d’encourager cet enseignement étant donné que plus d’un million d’élèves étudient dans des écoles privées, soulignant l’impératif pour les secteurs concernés de conjuguer leurs efforts afin de promouvoir l’enseignement public et le hisser au niveau du privé.