11 aliments que vous mangez peut-être mal
Certains aliments nécessitent une préparation ou une cuisson spécifique pour révéler au maximum tous leurs bienfaits gustatifs et nutritifs. Et quand on ne le sait pas, on passe malheureusement à côté… Pour ne plus se tromper, voici 12 aliments que l’on mange souvent mal, sans le savoir.
La pomme de terre se mange avec la pelure
Quand on veut éplucher une pomme de terre pour la faire cuire, ça n’en a pas l’air, mais on commet une erreur. En effet, la pomme de terre devrait idéalement se cuire avec sa peau. Ceci tout d’abord, pour des raisons gustatives : la pomme de terre conserve une meilleure saveur quand elle a cuit encore enrobée de sa peau. Ensuite, pour des raisons nutritionnelles : quand on cuit la pomme de terre avec sa peau, cela permet de préserver un grand nombre de ses vitamines et nutriments.
La seule condition, c’est de bien la brosser et la rincer avant de la cuire, afin de la débarrasser des résidus de terre et de pesticides.
La tomate cuite : meilleure pour la santé
La tomate est un légume peu calorique excellent pour la silhouette des femmes, mais qui veut également du bien à la santé des hommes ! La consommation de tomates aiderait en effet ces messieurs à diminuer le risque de cancer de la prostate.Ceci grâce au lycopène, un nutriment qui aurait des propriétés anti-cancer très intéressantes.
Oui mais…à condition de faire cuire la tomate ! En effet, le lycopène est un nutriment que notre organisme assimile plus facilement cuit que cru. Une récente étude canadienne a d’ailleurs souligné que les hommes qui consommaient des tomates cuites avaient 20 % de chance en moins d’être touchés par un cancer de la prostate, contre 10 % pour ceux qui les consommaient crues.
Mieux vaut consommer le brocoli cru
Le brocoli est un légume de la famille des crucifères qui a une excellente réputation : celle de nous protéger des cancers de la prostate, des ovaires, des reins et des poumons. Rien que ça. Seulement, pour en profiter, il vaut mieux consommer le brocoli cru, ou alors cuit de manière très modérée…
Explication : si le brocoli est un super-légume, c’est notamment grâce au sulforaphane, un composé qui aiderait notre organisme à lutter contre les cellules cancéreuses. Le sulforapahane est un composé qui est produit dans le brocoli uniquement lorsque deux éléments entrent en réaction : le glucosinolate, et la myrosinase. Or, la myrosinase est une enzyme qui ne supporte pas la cuisson… Alors la prochaine fois que l’on achète un brocoli, on y réfléchit à deux fois avant de le jeter dans l’eau bouillante !
Les graines de lin doivent être broyées
Vouloir consommer des graines de lin, c’est bien. En effet, ces graines sont réputées, entre autres, pour : bousculer les transits un peu paresseux, soulager les problèmes digestifs, diminuer le taux de cholestérol, prévenir les maladies cardiovasculaires et améliorer l’élasticité de la peau. Mais savoir comment bien les consommer, c’est mieux ! Et aujourd’hui, rares sont les personnes qui savent que ces graines doivent absolument être broyées avant d’être ajoutées dans une recette. En effet, si l’on consomme des graines de lin intactes, notre estomac ne parviendra pas à en dissoudre l’écorce. Résultat : on les rejettera telles quelles, sans avoir aucunement profité de leurs bienfaits…
Ne jetez pas le jus du yaourt
L’erreur fréquente que l’on fait quand on ouvre notre yaourt préféré, c’est de jeter le petit jus qui surnage à la surface. De nombreuses personnes jugent en effet le goût de ce liquide assez acide, et préfèrent s’en débarrasser plutôt que de l’avaler. Jeter le jus du yaourt, c’est quand même dommage ! Également connu sous le nom de petit lait ou de lactosérum, le « jus du yaourt » renferme en réalité des protéines de haute valeur biologique, du calcium, des vitamines B et des acides aminés. La solution pour consommer ce petit lait sans être dégoûté ? Le mélanger au reste du yaourt ! Ainsi, on pourra profiter de ses nutriments et minéraux en toute sérénité.
Cuit ou cru l’œuf ? Les deux !
Nombreux sont les sportifs qui avalent des œufs entiers et crus, pour bénéficier au mieux de ses protéines. Certaines personnes au contraire cuisent systématiquement leurs œufs par crainte des bactéries… Mais qui a raison ?
Pour trouver le juste milieu, il suffit de couper la poire (et l’œuf) en deux : cuire le blanc, et laisser cru le jaune. En effet, le blanc d’œuf est difficile à digérer, et contient une substance qui quand elle n’est pas cuite empêche la bonne utilisation des protéines de l’œuf par notre organisme. A l’inverse, c’est quand il est cru que le jaune d’œuf permet à notre organisme d’utiliser ses protéines au mieux. Et comme la cuisson de l’œuf permet d’éviter tout risque de salmonelle, cap sur les œufs à la coque, mollet, ou encore les œufs sur le plat.
Eplucher une pomme : un gâchis nutritionnel
Si l’on est tous d’accord pour (essayer de) manger une pomme par jour, une question divise souvent les mangeurs de pomme : la pomme, ça se mange avec ou sans la peau ? En réalité, la pomme est un fruit que l’on devrait systématiquement manger avec la peau !
Une récente étude canadienne a en effet montré que la peau de la pomme renfermait des triterpènes et de la quercetine, des antioxydants qui pouvaient nous aider à réduire notre taux de mauvais cholestérol (LDL). Une autre étude française menée par l’institut national de la santé et la recherche médicale (Inserm) sur des souris a démontré que les polyphénols présents dans la peau de la pomme pouvaient potentiellement aider notre organisme à lutter contre le cancer, l’asthme et certaines maladies cardio-vasculaires.
Les pépins de raisin se mangent
Le raisin, c’est un des fruits préférés des français. Tant mieux, parce que question santé, il regorge de bienfaits. En effet, on présente souvent le raisin comme une source très intéressante de polyphénols ; des substances riches en antioxydants, qui aideraient l’organisme à lutter contre le vieillissement des cellules, le mauvais cholestérol et l’apparition de certains cancers.
Seul problème : la quasi-totalité des polyphénols que renferme le raisin sont contenus dans sa peau… et dans ses pépins. Or, si manger la peau du raisin ne constitue pas de problème majeur, nombreuses sont les personnes qui n’avaient pas les pépins et préfèrent les jeter. D’accord, si on a les intestins fragiles (dans ce cas, on les tolère assez mal), mais si notre intestin est en pleine forme, pas question de se priver de toutes les vertus des pépins de raisin !
La carotte cuite ou crue ?
Durant de nombreuses années, la carotte cuite a été bannie des régimes des diabétiques et des régimes tout court. En cause : son index glycémique qui était soi-disant beaucoup trop élevé une fois cuite. En réalité, des études récentes ont largement contrebalancé cette idée. L’IG de la carotte cuite est en fait de 47. C’est certes davantage que la carotte crue (16), mais c’est beaucoup moins que le chiffre de 92 avancé durant de nombreuses années. Bonne nouvelle : on peut arrêter de manger des carottes uniquement crues quand on surveille sa ligne !
La soupe, oui mais préparée maison
La soupe, c’est une des meilleures amies des personnes qui surveillent leur ligne. En effet, difficile de faire un plat si peu calorique qui contient autant de nutriments et de fibres ! Cependant, si manger des soupes préparées soi-même à la maison peut être un excellent moyen d’entretenir sa silhouette, manger des soupes industrielles toutes prêtes a généralement l’effet inverse. En effet, les soupes que l’on trouve en brique ou en boîte contiennent souvent de nombreux additifs, exhausteurs de goûts, conservateurs, et sont généralement beaucoup trop riches en sel. Qu’on se le dise, le seul moyen de bien manger une soupe, c’est de la préparer soi-même avant !
L’épinard cuit, plus nutritif
Quand l’épinard nous a traumatisés étant jeune, on a du mal à le manger autrement qu’en salade une fois adulte. Et pourtant, cuit, l’épinard se révèle bien plus nutritif que cru. Non seulement la cuisson lui permet d’apporter plus de vitamines et de minéraux que lorsqu’il est cru, mais les épinards cuits contiennent environ 6 fois plus d’antioxydants (lutéine, zéaxanthine et bétaïne par exemple) que crus. Des antioxydants utiles pour aider notre organisme à lutter contre les radicaux libres et donc les maladies cardiovasculaires et certains cancers.
Source : www.passeportsante.net