2016 : la coopération sécuritaire maroco-espagnole au beau fixe

Sur le registre de la coopération sécuritaire maroco-espagnole, l’année qui s’achève était placée sous le signe de la continuité et du renforcement du partenariat bilatéral dense et efficace dans un domaine aussi vital et stratégique non seulement pour les deux pays voisins mais pour toute la région.

Parmi les moments forts de cette année sur ce plan, figurent la visite effectuée en avril dernier en Espagne par le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, et le directeur général de la Direction de la Surveillance du Territoire (DGST) et de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), Abdellatif Hammouchi, durant laquelle ils ont eu une réunion avec l’ex-ministre espagnol de l’Intérieur, Jorge Fernandez Diaz, et l’ex-secrétaire d’Etat espagnol à la sécurité, Fransico Martinez.

Ce rendez-vous a constitué une nouvelle occasion pour les responsables marocains et espagnols de se féliciter de l’excellence et du caractère exemplaire de la coopération entre les services de sécurité des deux pays, grâce aux liens d’amitié et de fraternité entre SM le Roi Mohammed VI et SM le Roi Felipe VI.

Autre preuve de la solidité des relations sécuritaires bilatérales, le choix par le nouveau ministre espagnol de l’Intérieur, Juan Ignacio Zoido, nommé en novembre dernier à ce poste, du Maroc comme destination de son premier déplacement à l’étranger.

Une réunion de travail a été tenue à Rabat à cette occasion entre MM. Hassad et Zoido, avec la participation de MM. Cherki Drais, ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Abdellatif Hammouchi, directeur général de la sûreté nationale et de la surveillance du territoire, Ricardo Diez Hochleitner, ambassadeur d’Espagne à Rabat, et German Lopez Iglesias, directeur général de la police espagnole, ainsi que de hauts responsables sécuritaires des deux pays.

Lors de cette réunion, les deux ministres ont exprimé leur satisfaction de l’excellence et de la solidité des relations maroco-espagnoles, grâce aux liens fraternels unissant les deux Souverains.

Le domaine sécuritaire illustre ainsi l’excellence et la densité du partenariat entre le Maroc et l’Espagne, à travers une action continue des services compétents qui ne cessent de faire preuve d’efficacité face aux risques de déstabilisation qui guettent les deux pays et l’ensemble de la région.

La collaboration entre les deux royaumes voisins dans ce domaine vise à faire face à des défis sécuritaires de plus en plus redoutables et complexes, liés notamment à la lutte antiterroriste, à la criminalité transfrontalière et aux différents types de trafics.

La grande efficacité de cette coopération sécuritaire maroco-espagnole a été saluée à plusieurs reprises par de hauts responsables du pays ibérique qui l’ont même présentée comme un modèle à suivre.

La coopération bilatérale en matière de lutte contre le terrorisme est « exemplaire » et « efficace », avait souligné, courant 2016, l’ex-directeur général de la Police nationale espagnole, Ignacio Cosido, ajoutant qu’ »il s’agit d’un modèle à suivre ».

Cette exemplarité n’est pas un slogan, mais une réalité vécue au quotidien, comme en témoigne les résultats probants enregistrés sur le plan opérationnel entre les services des deux pays, particulièrement dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

En matière de lutte contre le terrorisme, le Maroc et l’Espagne ont mis en place une coopération fondée sur un échange confiant et soutenu de renseignements, ainsi que l’organisation d’opérations conjointes et simultanées ayant abouti au démantèlement de nombreuses cellules terroristes, dont celles s’activant notamment dans le recrutement et l’acheminement de combattants terroristes étrangers vers les foyers de tension.

Le partenariat et la coordination étroite et quotidienne entre les deux pays s’étend aussi à la coopération policière, à la lutte contre le trafic de drogue et à la gestion des flux migratoires.

Les décideurs et responsables concernés au Maroc et en Espagne ont œuvré, durant l’année qui s’achève, pour le renforcement de cette coopération et son adaptation aux exigences et impératifs d’une conjoncture sécuritaire nationale et régionale de plus en plus compliquée.

Il s’agit sans nul doute d’un travail qui donne la juste mesure de la prise de conscience qui anime les deux royaumes pour la construction d’une zone de stabilité et de prospérité partagée, tant bénéfique pour les deux peuples liés par des échanges historiques et civilisationnels séculaires.

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