Nour Tamimi en libération conditionnelle mais pas Ahed

Après le rejet par un tribunal militaire israélien, siégeant en Cisjordanie, d’un appel du procureur contre la libération de Nour Tamimi, l’une des deux Palestiniennes ayant frappé des soldats israéliens, la jeune fille (20 ans) a été relâchée, ce vendredi, contre le versement d’une caution de 5.000 shekels (1.200 euros). En attendant sa comparution devant le tribunal le 12 février, elle devra se présenter à un commissariat de la police israélienne, tous les vendredis à midi.

Rappelons qu’une vidéo montrant Nour et sa cousine Ahed Tamimi, en pleine confrontation avec des soldats israéliens, a fait le tour de la toile faisant des deux jeunes filles un symbole de la résistance palestinienne. Depuis, la photo de la plus jeune des militantes, Ahed, 16 ans, est devenue l’emblème de la cause palestinienne sur les réseaux sociaux.

Selon l’acte d’accusation, Nour Tamimi a été arrêtée, le 20 décembre, pour agression aggravée d’un soldat et atteinte à des soldats en fonction.

Quant à Ahed Tamimi contre laquelle le tribunal militaire d’Ofer a retenu, lundi, 12 chefs d’inculpation, elle restera en détention avec sa ma mère, inculpée, elle, de cinq chefs d’accusation,  du moins jusqu’au 8 janvier, date d’une nouvelle audience.

Si pour les médias, la jeune adolescente est une « provocatrice », pour les Palestiniens, Ahed, arrêtée le 19 décembre, est désormais un symbole de la lutte contre l’occupation israélienne.

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