La justice française condamne à 15 ans de réclusion criminelle deux jeunes « jihadistes »
La Cour d’assises de Paris a condamné, vendredi, deux jeunes Français partis combattre en Syrie dans les rangs jihadistes à 15 ans de réclusion criminelle, assortis d’une période de sûreté des deux tiers.
L’avocat général avait requis 20 ans de réclusion contre les intéressés qui s’étaient joints en 2013 au Front al Nosra et au groupe Etat islamique (EI).
La justice les poursuivait pour avoir participé à des actions militaires et à des exactions commises par ces groupes.
Originaires de Toulouse (sud-ouest de la France), Rodrigue Quenum, 22 ans, et Mounir Diawara, 23 ans, avaient été repérés dans le cadre d’une enquête sur une filière d’acheminement de candidats au «Jihad» en Syrie.
Pour leur défense, ils avaient invoqué le fait d’être partis pour des raisons humanitaires et avoir été pris en otage par le groupe l’Etat islamique (EI).
Quenum et Diawara avaient déjà été condamnés respectivement à 13 ans et 14 ans de prison pour vol à main armée le 3 mai 2017.
Tous deux étaient aussi poursuivis pour avoir fait du prosélytisme à leur retour de Syrie et envisagé d’y repartir pour rejoindre de nouveau un groupe djihadiste.