70e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, une épopée gravée dans la mémoire historique du Royaume
La Révolution du Roi et du Peuple, dont les Marocains célèbrent dimanche le 70è anniversaire, est un événement gravé dans la mémoire historique du Royaume, mettant en avant la portée et la profonde symbolique d’une épopée sans cesse renouvelée pour construire et élever les édifices de la Nation et sauvegarder son intégrité territoriale.
Cette épopée glorieuse, initiée le 20 août 1953 sous la conduite du Glorieux Trône Alaouite, a vu le peuple marocain fidèle résister lorsque les autorités coloniales ont contraint à l’exil le héros de la libération et de l’indépendance, Feu SM le Roi Mohammed V, dans une tentative de briser la symbiose entre le Trône et le peuple et d’éteindre la flamme de la lutte nationale pour l’indépendance.
Or, cet acte odieux a marqué le début de la fin du joug colonial, plantant le dernier clou dans son cercueil, et a déclenché une mobilisation inébranlable du peuple marocain qui s’est tenu fermement face à cette conspiration coloniale, prêt à tout sacrifier pour l’honneur et la dignité de sa nation, défendre ardemment sa souveraineté et son identité, et restaurer la légitimité avec le retour triomphal de son Souverain légitime, hissant ainsi l’étendard de la liberté et de l’indépendance.
Lorsque la nouvelle de cet exil s’est répandue, elle a suscité un soulèvement unanime du peuple contre les autorités coloniales, une résistance intransigeante refusant toute atteinte à sa dignité et à ses valeurs sacrées, donnant naissance à des mouvements de résistance et à des organisations secrètes, qui ont mené des opérations héroïques ciblant les symboles, les intérêts et les objectifs du colonialisme.
Dans ce contexte, une série d’opérations ont été menées à travers le Royaume, conduisant au martyre de nombreux héros de la résistance, dont Allal Ben Abdellah (11 septembre 1953) et Mohamed Zerktouni à Casablanca, ainsi qu’à un élan de résistance vigoureux dans plusieurs villes et villages du Maroc, couronné par le lancement de l’Armée de libération en octobre 1955.
Malgré les campagnes de répression, les harcèlements et les poursuites menées par les autorités coloniales, qui ont fait des dizaines de martyrs et des centaines de blessés parmi les héros de la résistance, le peuple marocain est resté inébranlable dans sa lutte nationale, revendiquant le retour de son Souverain légitime, accompagné de l’illustre famille royale de l’exil et l’indépendance du Royaume.
Lire aussi : Sahara marocain : Le Pérou ne doit pas tourner le dos au réalisme politique international (ancien ministre péruvien des AE)
C’est ainsi que, le 16 novembre 1955, le Sultan fit un retour triomphal dans son pays, apportant la bonne nouvelle de l’indépendance et de la liberté, et le début d’une nouvelle ère économique et sociale pour l’édification d’un Maroc libre et indépendant en quête de réalisation de son intégrité territoriale.
Poursuivant la voie de son regretté père, Feu SM le Roi Hassan II a mené la bataille pour le parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume, récupérant la ville de Sidi Ifni en 1969 et les provinces du Sud en 1975 grâce à la Marche verte, une approche pacifique et civilisée visant à récupérer des droits spoliés, et consolidant cette intégrité en août 1979 par la récupération de la région de Oued Ed-Dahab.
Alors que cette épopée a marqué une étape cruciale dans la lutte d’émancipation coloniale menée pendant des décennies, le Maroc, sous la direction éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s’est engagé dans une transformation profonde vers la prospérité économique et sociale et l’ancrage des valeurs de modernité, de démocratie et du respect des droits de l’homme.