Le Chili condamne de manière ferme l’attaque contre un poste de contrôle en Colombie
Le gouvernement chilien a condamné avec la plus grande fermeté l’attaque, lundi, contre un poste de contrôle intégré sur le pont José Antonio Páez à Arauca entre la Colombie et le Venezuela.
En plus d’exprimer au gouvernement colombien, ses institutions et aux familles des victimes ses sentiments de solidarité, le gouvernement chilien a affirmé que de tels actes, « qui cherchent à briser la volonté de liberté et de paix qui anime la Colombie, méritent d’être unanimement condamnés par la communauté internationale », souligne un communiqué du ministère des Relations extérieures.
Un policier colombien a été tué et deux autres blessés dans une attaque menée par des inconnus contre un poste de contrôle à la frontière avec le Venezuela.
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Situé sur le pont José Antonio Páez, « le poste de contrôle intégré composé du personnel de la Direction des impôts et des douanes nationales (Dian), de Migracion Colombia et de la Police du fisc et douanière (Polfa) » a été attaqué par deux individus, indique la Police colombienne dans un communiqué.
Les deux hommes, vêtus en civil, ont traversé à pied le pont qui sépare la ville colombienne d’Arauca, chef-lieu du département de même nom, de la localité vénézuélienne d’El Amparo et une fois arrivés à proximité du poste de contrôle ils ont tiré à l’aide d’armes à feu sur les policiers qui « y accomplissaient leur mission », indique le communiqué.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les auteurs de cette attaque, survenue dans une région connue pour la présence de la guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN).
Samedi, six soldats ont été blessés dans une zone rurale de la municipalité de Tame, dans le même département, suite à une collision entre deux véhicules de l’armée, causée par une attaque de l’ELN.