Sommet Trump-Kim: aucun accord n’a été trouvé sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne
Le président américain Donald Trump a affirmé, jeudi à Hanoï, qu’il n’est pas parvenu à un accord « pour le moment » sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un.
Lors d’une conférence de presse à l’issue de ses entretiens avec M. Kim, Donald Trump a souligné que « parfois il est préférable de marcher que de courir », ajoutant que les deux parties ont décidé de prendre plus de temps et de s’abstenir à signer un accord « pour l’instant ».
Il a souligné que le dirigeant nord-coréen s’est engagé à maintenir l’arrêt des tests balistiques et nucléaires, ajoutant que la Corée du Nord a besoin de plus de temps et que les deux parties vont poursuivre le travail déjà enclenché.
Le président américain a fait savoir qu’il pouvait signer un accord avec le dirigeant nord-coréen aujourd’hui même, mais il est préférable de patienter pour avoir à terme « un bon accord ».
« Nous avons bâti une forte relation de partenariat et de confiance que nous souhaitons maintenir et développer davantage à l’avenir », a-t-il noté, affirmant qu’il « souhaite vraiment mettre fin aux sanctions, mais il reste des choses à faire du côté de la Corée du Nord ».
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Concernant la contribution des autres pays dans ce processus d’ouverture de la Corée du Nord, M. Trump a noté que la Chine et la Russie peuvent contribuer à ce processus.
Intervenant également lors de cette conférence de presse, le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo a fait savoir que les deux parties ont décidé de poursuivre leurs consultations, relevant que Kim Jong-Un « n’était pas préparé pour prendre une décision concernant la dénucléarisation ».
M. Pompeo a indiqué que la question de la levée des sanctions contre Pyongyang n’est pas à l’ordre du jour, car la Corée du Nord dispose toujours d’armes nucléaires et de missiles balistiques sur le site de Punggye-ri.
Par ailleurs, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un s’est prêté, pour la première fois, au jeu de questions-réponses avec des journalistes, affirmant que son pays est disposé à accueillir un bureau de liaison des Etats-Unis à Pyongyang.
Il avait également fait savoir que s’il ne souhaitait pas entamer des mesures en faveur de la dénucléarisation, il n’aurait pas venu au Vietnam pour participer à ce 2 e sommet avec Donald Trump.