La « Tbourida » candidate à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO
Le dossier de candidature pour inscrire la « Tbourida » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO a été déposé officiellement auprès de cette organisation onusienne, a indiqué lundi le Département de la Culture – ministère de la Culture et de la communication.
Le dossier de la Tbourida a été élaboré en partenariat avec la Société Royale d’Encouragement du Cheval (SOREC) et la Fédération Royale Marocaine des Sports Équestres, a précisé le département dans un communiqué.
Cette candidature s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, texte ratifié par le Royaume du Maroc.
Au sein du patrimoine national, la Tbourida constitue une composante majeure des pratiques liées au cheval, note le communiqué, ajoutant qu’à juste titre, cet art équestre, profondément ancré dans la culture marocaine, est associé aux festivités tant nationales que régionales. Il cristallise aussi de multiples dimensions du patrimoine culturel immatériel, notamment les rituels, aptitudes et savoir-faire relatifs à l’habit traditionnel, à l’artisanat, outre le legs oral indissociable de cette pratique équestre et du cheval.
Cette inscription, par le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité, est ainsi prévue dans le programme du comité pour les deux années à venir, a fait savoir la même source. Le Département de la Culture veille, suivant un programme précis, à la préparation minutieuse des dossiers de candidatures des composantes du patrimoine culturel immatériel national en vue de son inscription sur les listes de l’Organisation.
Dans la continuité de ce projet, qui intervient dans le cadre de la mise en valeur du patrimoine culturel marocain et de sa promotion à l’international, le ministère entreprend la préparation de nouveaux dossiers à l’échelle nationale ou via des initiatives communes avec des États à la configuration patrimoniale similaire, selon le communiqué.
Par ailleurs, pour l’évaluation des candidatures, les instances concernées de l’UNESCO sont soumises à des procédures précises, définies par la Convention, a expliqué le ministère, ajoutant que ce comité étudie les demandes d’inscription sur les listes à un rythme annuel et pour un nombre déterminé de dossiers. Ledit comité a également arrêté les critères d’inscription sur ces listes, avec une priorité aux dossiers retenus sur la liste pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente.