Algérie: Le tramway de Constantine évacué après la découverte d’un sac suspect
Le tramway de la ville algérienne de Constantine (est) a été évacué dimanche après la découverte d’un sac suspect, rapportent des médias locaux.
L’alerte sur la présence de ce sac a été donnée à l’arrivée du tramway au terminus à la cité Zouaghi poussant les services de sécurité à évacuer les passagers, selon les mêmes sources.
Après vérification, il s’est avéré qu’il s’agissait d’un sac appartenant à une étudiante qui l’a sans doute oublié sur les lieux, avant de descendre, relatent les mêmes sources.
Depuis l’assassinat d’un policier le 27 octobre par un groupe armé, une vive tension règne à Constantine où les services de sécurité sont toujours déployés en grand nombre.
La semaine dernière, un groupe armé de trois individus a fait irruption dans un restaurant où était attablé le policier. Deux assaillants sont restés près de la porte et le troisième sort un kalachnikov et tire des coups de feu, tuant sur le coup la victime. Les assaillants se sont emparés de l’arme du policier avant de prendre la fuite.
Une vaste opération de ratissage a été lancée à la recherche des auteurs de cet assassinat, revendiqué par l’organisation de l’Etat islamique (EI), notamment dans le maquis de Jbel Ouahche qui a été le théâtre du dernier attentat terroriste commis à Constantine le 15 avril dernier où quatre militaires on été tués lors d’une opération de ratissage.
L’attentat qui a ciblé le policier ressemble par son procédé aux toutes premières attaques terroristes commises dans ce même quartier au début de la décennie noire.
Cet attentat intervient après une importante mobilisation des services de sécurité constatée ces derniers jours dans la ville, suite aux informations qui ont circulé à propos de la présence d’un « dangereux » groupe armé avec à leur tête le chef de Katibet El Ghoraba, allias Abou Hammam, de son vrai nom Laouira, qui a fait allégeance à l’Etat islamique en 2015 en Algérie, après l’arrestation de son ex-emir Mossaâb, de son vrai nom Boudraâ, en novembre 2015 à Skikda.
