El Khalfi: le « polisario » et l’Algérie doivent se conformer aux résolutions de l’ONU
La résolution 2468 du Conseil de sécurité des Nations unies au sujet du Sahara marocain a mis un terme à l’illusion d’une prétendue responsabilité du « Polisario » dans la zone à l’Est du dispositif de défense, en dénonçant les violations perpétrées par les séparatistes dans cette zone, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.
Il existe aujourd’hui des résolutions onusiennes claires prouvant les violations du « Polisario » à l’Est du dispositif de défense, alors que les séparatistes prétendaient qu’il s’agissait de « territoires libérés », a souligné M. El Khalfi dans une conférence de presse à l’issue du conseil de gouvernement, ajoutant que le « Polisario » et l’Algérie font désormais face aux Nations unis et doivent se conformer à ses résolutions.
Il a fait état, dans ce cadre, de changements au niveau de la politique onusienne sur la question du Sahara marocain, notamment le fait que l’Algérie soit reconnu comme partie prenante à ce conflit artificiel, son nom ayant été cité à maintes reprises concernant les tables rondes organisées par l’ONU sur cette question, ajoutant que le Maroc apparaît à nouveau comme un acteur essentiel pleinement engagé dans la coopération avec les Nations unies en vue de résoudre ce conflit, comme l’indique cette résolution qui insiste sur le sérieux de l’initiative marocaine d’autonomie, le principe du compromis et la solution politique consensuelle, permanente et réaliste.
À cet égard, M. El Khalfi a noté que ce conflit doit être résolu dans le cadre d’une solution politique, réaliste et consensuelle, soulignant que la proposition d’autonomie offre une base à cette solution.
Par ailleurs, le ministre a fait remarquer que le rapport du secrétaire général de l’ONU fait état d’indicateurs révélateurs sur la situation des droits de l’Homme, soulignant qu’au moment où le Royaume avance, après l’adoption d’une nouvelle loi relative Conseil national des droits de l’Homme, sur la voie de la consécration des pratiques et des mécanismes de renforcement des droits de l’Homme, chose saluée par le Conseil de sécurité, de graves violations de ces droits sont enregistrées régulièrement dans les camps de Tindouf exacerbant le sentiment de désespoir et de frustration chez les populations séquestrées.
Il a enfin invité la communauté internationale à agir et à prendre les mesures nécessaires face à l’aggravation des violations des droits de l’Homme dans les camps.