Magazine espagnol : La visite du Pape François au Maroc confirme « l’exception marocaine »
La visite effectuée, fin mars dernier au Maroc, par le Pape François, à l’invitation de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, vient « confirmer l’exception marocaine », souligne le magazine espagnol « Atalayar entre dos orillas ».
Cette exception est « fondée sur la modernisation des institutions d’un Royaume séculaire aux racines historiques profondes » et qui est, en même temps, ouvert sur le monde et sur l’autre, abstraction faite de sa religion, précise la revue mensuelle dans son dernier numéro d’avril.
Dans un article sous le titre « Le Pape François, invité d’Amir Al-Mouminine », « Atalayar » fait observer que cette visite « a été une occasion de mettre en exergue l’importance des actions concrètes menées par le Maroc à plusieurs niveaux, y compris la promotion d’un Islam modéré en Afrique et dans d’autres régions », à travers notamment l’Institut Mohammed VI de la formation des imams et des morchidates de Rabat.
« Le Royaume œuvre à préserver l’Islam et à le protéger de ceux qui veulent investir dans l’ignorance », relève le magazine, notant que le Souverain a affirmé clairement cette volonté du Maroc dans Son discours à l’occasion de la visite du Pape François.
Et d’ajouter que le déplacement du souverain pontife au Maroc constitue « l’incarnation d’un front commun des représentants des religions monothéistes œuvrant pour l’éradication du terrorisme sous toutes ses formes, indépendamment de ses sources ».
Dans un autre article consacré à ce même sujet, intitulé « Message de tolérance entre les religions », le magazine a souligné que la visite « historique » du Pape François au Maroc avait pour objet de promouvoir le rapprochement entre les religions et de lancer un message de tolérance au monde.
SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, et le souverain pontife ont un objectif commun : « soutenir la tolérance et le dialogue entre les différentes religions, dont l’Islam et le christianisme », poursuit « Atalayar », qui revient aussi sur le programme d’un déplacement riche en symboles et en rencontres.