COP22: Ban ki-Moon appelle à Marrakech à traduire en actions et en politiques effectives l’Accord de Paris sur le climat
Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, a appelé, mardi à Marrakech, la communauté internationale à traduire en actions et en politiques effectives les dispositions de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, en insistant qu’il y va de l’impérieuse nécessité de protéger la planète, de sauvegarder les plus vulnérables et de s’orienter vers une prospérité partagée.
« Il est venu le temps de traduire ces mots en politiques effectives concrètes et en actions. Il s’agit d’une action cruciale pour protéger notre planète, sauvegarder les plus vulnérables et s’orienter vers une prospérité partagée », a souligné M. Ban Ki-Moon, dans un discours prononcé lors de la Séance solennelle de Haut Niveau de la 22è session de la conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP22).
Le Chef de l’ONU a tenu à assurer que les Nations Unies sont à la disposition des pays membres en vue de la mise en oeuvre de l’Accord de Paris. “Plus tôt nous agissons, plus grand sera notre gain”, a dit M. Ban Ki-Moon.
M. Ban Ki-Moon a souligné avoir appris durant les dix dernières années au moins six leçons importantes, à savoir la pertinence et l’efficience des actions multilatérales, l’impérieuse nécessité pour les Chefs d’Etat et de gouvernement de prendre les devants, car a-t-il développé, leur leadership politique et moral constitue la clé pour mettre en oeuvre les dispositions de l’Accord de Paris.
En troisième lieu, le Secrétaire général de l’ONU a mis l’accent sur l’engagement des sociétés pour ensuite mettre en avant la nécessité pour les Nations Unies de continuer à être à l’avant-garde de la recherche scientifique et à insister sur le besoin de lever les fonds en vue d’élargir le spectre d’application des solutions.
En dernier lieu, M. Ban ki-Moon a insisté sur le fait que l’ONU continue à faire avancer et à promouvoir l’aspect moral qui milite pour l’action.
Il s’est, par ailleurs, dit confiant que son successeur, Antonio Guterres, poursuivra l’action en étant un champion pour les plus démunis qui contribuent paradoxalement le moins à la crise climatique et qui, par conséquent, ne devraient pas souffrir de ses répercussions.
Ban Ki-Moon a, dans ce contexte, appelé les pays développés à honorer leurs engagements afin de mobiliser quelque 100 milliards de dollars à l’horizon 2020, dans la prospective d’aider les pays en développement à atténuer et à s’adapter à la vulnérabilité climatique.