El Otmani défend le bilan de son Gouvernement
Par Khadija Skalli
Le Chef de l’Exécutif a défendu mercredi 26 juin avec véhémence le bilan de son gouvernement à la Chambre des Conseillers. El Otmani s’estime fier du travail accompli par son équipe.
Le Chef de gouvernement affiche son satisfecit devant les Conseillers. Saad Dine El Otmani, de retour à la Chambre des Conseillers mercredi 26 juin pour répondre aux critiques des groupes parlementaires de l’opposition, s’estime fier du travail accompli par son équipe. Il n’a pas tari d’éloges sur les « réalisations » de son gouvernement.
« Dans certains domaines, les réalisations vont bien au-delà de nos engagements », se félicite-t-il avant de nuancer : « Alors que dans d’autres, elles ne sont pas à la hauteur de notre ambition ».
El Otmani a été critiqué par l’opposition sur la croissance économique qui peine à décoller. En 2018, l’économie du pays a réalisé un taux de croissance de 3 % alors qu’en 2017, ce taux a atteint 4,2%. L’opposition a également tiré à boulets rouges sur l’équipe d’El Otmani concernant « le fiasco » de son action sur le plan social. Les groupes parlementaires ont aussi critiqué le gouvernement sur « son échec » à trouver une issue à la « crise » qui secoue le secteur de la santé.
Le Chef de l’Exécutif sort ses griffes en affirmant « ne pas partager leur vision pessimiste en l’absence de propositions pratiques et d’alternatives réalistes ». L’islamiste Chef du gouvernement défend avec véhémence le travail de son équipe. « Comment qualifier d’échec l’action sociale de l’exécutif alors qu’il a réussi à signer un accord avec ses partenaires sociaux après deux ans seulement de son investiture », rétorque-t-il. Et de poursuivre : « Ce gouvernement a réduit le taux de chômage, même si c’est en deçà de nos ambitions, et revu à la hausse le budget des secteurs sociaux, comme l’enseignement et la santé, ainsi que les subventions destinées à certaines catégories sociales. Il a également contribué à l’augmentation du taux de scolarité et à la réduction de la déperdition scolaire et de la mortalité des enfants et des mères ».
En somme pour El Otmani, le bilan est « positif ». Il se félicite de sa gestion de la dette publique et des réformes engagées pour promouvoir l’investissement privé et le soutien aux entreprises, notamment les PME.