La France veut que l’Afrique puisse être pleinement « la partie prenante » et « la priorité de la COP22 »
La France veut que l’Afrique puisse être pleinement, non seulement partie prenante de la Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP), mais la priorité de la COP de l’action et donc de la COP22, a indiqué, mercredi à Marrakech, le président français, François Hollande.
« Nous sommes à Marrakech, au Maroc, et il y aura d’autres rendez-vous avec l’Afrique », a souligné le chef de l’Etat français, au cours d’une conférence de presse à l’issue du Sommet africain de l’action, présidé par SM le Roi Mohammed VI en marge de la COP22, relevant que si la représentation de l’Afrique à Marrakech était au plus haut, c’est que « le continent a compris qu’il était au cœur du projet climatique ».
Après avoir mis en valeur les efforts déployés par SM le Roi pour l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord de Paris, il a indiqué que les travaux de Marrakech ont porté sur l’adaptation et la précision de l’application des engagements de la COP, affirmant qu’en matière de financement, l’ensemble des participants et des acteurs ont exprimé leur volonté d’atteindre le chiffre de 100 milliards convenus lors de la COP21.
« Notre soutien à l’Afrique n’est pas simplement un acte de solidarité », il s’inscrit dans une logique d’intérêt commun, a-t-il dit, soulignant que la limitation ou l’empêchement de l’émigration, par exemple, passe par la lutte contre le réchauffement climatique et l’instauration de la sécurité dans les pays du continent. Aussi, a poursuivi M. Hollande, la France qui restera la gardienne de l’Accord de Paris dans sa lettre et son esprit, ne ménagera aucun effort pour mettre en œuvre les engagements de cet accord.
Le chef de l’Etat français n’a pas omis de réitérer à cette occasion, l’irréversibilité de l’Accord de Paris, notant que l’enjeu climatique est un « enjeu commun » qui concerne toute la planète.