Législatives et Présidentielle: Le décret portant convocation des électeurs signé par Essebsi
Le Président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a signé, vendredi, un décret présidentiel portant convocation des électeurs au vote lors des législatives et de la présidentielle, prévues respectivement les 06 octobre et 17 novembre.
Selon ce décret, dont la MAP a obtenu copie, les Tunisiens établis à l’étranger se rendront aux urnes les 4, 5 et 6 octobre pour les législatives et les 15, 16 et 17 novembre pour le premier tour de la Présidentielle.
Le décret qui devra paraître immédiatement au bulletin officiel (JORT) en respect de la date butoir du 06 juillet, relève que le second tour pour la présidentielle sera organisé, s’il y a lieu, dans les deux semaines après l’annonce définitive des résultats du premier tour.
Quelque 219 formations politiques sont en lice pour les 217 sièges de l’Assemblée des Représentants du Peuple (parlement) outre le poste de Président de la République.
Selon Farouk Bouasker, vice-président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), 7.081.307 figurent sur les listes électorales, dont 51 % de femmes.
Il a précisé dans des déclarations à la presse que près d’un million 490 mille nouveaux électeurs ont été inscrits depuis l’ouverture des inscriptions le 10 avril dernier.
D’après la même source, l’ISIE va établir la liste définitive des électeurs dans un délai ne dépassant pas le 19 juillet courant, après le prononcé des jugements définitifs du pouvoir judiciaire concernant le contentieux relatif aux listes des électeurs pour les législatives.
Une fois les inscriptions sur les listes électorales pour la présidentielle sont closes, a indiqué le vice-président de l’ISIE, les listes des électeurs seront affichées les 12, 13 et 14 juillet aux sièges des instances régionales de l’ISIE, dans les municipalités et les missions consulaires et diplomatiques à l’étranger. Elles seront aussi publiées sur le site électronique de l’instance.
Ces élections se tiendront en l’absence d’une Cour constitutionnelle, dont le rôle est crucial en cas de litiges, en raison de l’incapacité des partis représentés au Parlement à se mettre d’accord sur la composition de cette instance.