Shtayyeh qualifie de « crime de guerre » les démolitions des maisons d’Al Qods
Le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh a qualifié lundi de « crime de guerre contre l’humanité » les démolitions de maisons palestiniennes, effectuées depuis le matin par les autorités israéliennes dans le quartier de Sour Baher, au sud d’Al Qods M. Shtayyeh a condamné, dans un discours à la réunion hebdomadaire du gouvernement à Ramallah, les opérations de démolition, jugeant qu’il s’agit d’un « crime de guerre contre l’humanité selon le Droit international« .
Il a, dans ce cadre, appelé les États et les organisations internationales et de droits de l’Homme à lutter contre ce « crime« .
La majorité des bâtiments démolis « sont parmi les zones classées « A » et « B« , selon les accords signés entre l’Organisation de libération de la Palestine et Israël », et cela signifie qu’Israël a annulé les classifications, « imposant une nouvelle réalité« , a-t-il précisé.
Conformément à l’accord d’Oslo, la Cisjordanie est répartie en trois zones (A, B et C) qui devraient être soumises à l’autorité palestinienne.
Le Président Mahmoud Abbas avait chargé le ministre des Affaires étrangères Riyad Al-Maliki de joindre le dossier de Oued Al-Homs au dossier soumis par l’État palestinien à la Cour pénale internationale, a indiqué le Chef du gouvernement.
Les forces israéliennes ont commencé à démolir, depuis les premières heures du matin, des habitations palestiniennes situées à proximité du mur frontalier dans les faubourgs d’Al Qods, malgré les protestations des Palestiniens et les critiques de la communauté internationale. La Cour suprême israélienne a refusé dimanche une pétition soumise par les citoyens pour forcer les autorités israéliennes à arrêter temporairement la démolition de leurs maisons.