Maroc quid de l’après Hervé Renard ?
Par Alfred Martin
Comme beaucoup de sélections n’ayant pas atteint leur objectif à la CAN 2019, le Maroc s’est séparé de son coach Hervé Renard. Le français a démissionné de ses fonctions après une élimination par le Bénin en huitièmes de finale, seuls les sites des paris sportifs en ligne pouvaient le prévoir.
La Fédération Marocaine réfléchit à sa succession, avant d’y parvenir, nous vous proposons un petit aperçu sur l’aventure de l’ancien coach Lillois au Royaume Chérifien.
Renard, une épopée en demi-teinte !
Arrivé pendant la campagne éliminatoire à la CAN 2017, Hervé Renard, a rapidement imprimé sa marque au sein de l’équipe nationale marocaine, et suscité beaucoup d’espoirs dans les chez les supporters. Mais cette histoire n’est pas faite que de succès, il y a eu des moments salés.
La CAN 2017, une déception !
Le Maroc avec un arsenal des stars, arrive au Gabon avec l’ambition de soulever le trophée. Les Lions, sont battus d’entrée par la RDC, avant de se relever face au Togo de Claude Le Roy. Lors de la troisième journée, le Maroc croise la Côte d’Ivoire. Victoire (1-0) des Lions sur des Éléphants sans défense. Renard et ses protégés accèdent en quart, mais l’Égypte de Mohamed Salah s’érigera en balustrade pour le Maroc qui tombe (1-0), quitte le Gabon si tôt que prévu.
Hervé Renard se rachète de l’échec gabonais en conduisant pour la première fois, le Maroc, en une phase finale d’une Coupe du Monde depuis près deux décennies. Une qualification acquise en fin des éliminatoires à Abidjan par une victoire (2-0) contre la Côte d’Ivoire. Un grand exploit réalisé par le français, qui restera à jamais dans les annales du football marocain.
En Russie, les Lions, logés dans un groupe très relevé par la présence du Portugal et de l’Espagne, arrivent à se tirer avec un petit point, et éliminés dès l’étape des groupes. Plus de fierté que de déception, car la jeune génération a appris, et espère revenir plus forte.
CAN 2019, un échec impardonnable !
Présenté comme un grand favori de la CAN qu’accueille l’Égypte, le Maroc est piégé en huitièmes de finale, pourtant auteur des débuts remarquables. Hervé Renard conduit une nouvelle équipe pleine de talents, aussi bien individuels que collectifs. Entre Nabil Dirar, Hackimi Achraf, Hackim Ziyach, Nordin Amrabat, Mehdi Benatia, Boussoupha, le Maroc transpire le football et son ambition est d’aller jusqu’au bout. Le premier match est plus codé face à la Namibie, les Lions s’en sortent (1-0) avec beaucoup de réussite. La nouvelle retrouvaille avec la Côte d’Ivoire, tourne encore une fois à l’avantage des Nordistes, score finale un but à zéro, les coéquipiers de Sofiane Bouffal sont qualifiés avant même le dernier match des groupes, qui sera qu’une formalité face à l’Afrique du Sud.
En huitièmes, le Maroc pouvait s’attendre à tout sauf à une éviction, surtout quand l’adversaire se nommait le Bénin. Les Écureuils surprennent les Lions en début de rencontre avec un but, avant de se faire rattraper en seconde période. Le Bénin est solide, Ziyach loupe un penalty en toute fin de partie, la prolongation devenait alors inéluctable. Pendant trente de minutes de plus, les deux sélections n’arrivent à se départager, un but partout, score à fin du match. À la séance de tirs aux buts, le Maroc rate plus que le Bénin, et se fait éliminer de la CAN à la surprise générale.
Renard s’en va, qui pour lui succéder ?
L’histoire entre le Maroc et Hervé n’était pas censée tenir éternellement, le technicien français, a décidé il y a quelques semaines, de rendre le tablier. Alors qu’il était attendu en France ou dans un autre pays africain, il a pris la direction de l’Arabie Saoudite. Son successeur n’est pas encore connu, mais les premiers noms circulent déjà, parmi lesquels, Laurent Blanc. L’entraîneur plusieurs fois champion de France n’a pas de clubs depuis son départ du PSG en 2016, il aurait été approché par la fédération marocaine et sa réponse serait « non », rapporte RMC ces dernières heures. Le Maroc ne veut remplacer par n’importe qui, il étudie le bon profil et est prêt à faire des folies, pourvu que ce soit quelqu’un qui fasse gagner l’équipe.
Avec FWA