GB: le taux de chômage en baisse malgré les incertitudes liées au Brexit
Le taux de chômage au Royaume-Uni a enregistré une légère baisse à fin juillet, en se situant à 3,8% contre 4,0% lors de la même période de l’année dernière, selon les nouveaux chiffres de l’Office des statistiques nationales (ONS).
En dépit de la crise politique liée au Brexit, le taux d’emploi des personnes actives comparé à la population en âge de travailler, a également enregistré un record historique, en s’établissant à 76,1% du début de 2019 à fin juillet dernier, d’après l’ONS.
La même source souligne également une croissance de 4% sur un an des salaires hebdomadaires au Royaume-Uni, y compris les bonus, et de 3,8% hors bonus.
L’ONS estime que « le marché britannique du travail continue d’afficher une hausse des créations d’emploi, mais à un taux plus faible que lors des précédents mois ».
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Les données de l’Office des statistiques nationales ont également montré qu’après un printemps et un début d’été sombres, tous les secteurs de l’économie ont enregistré une croissance généralisée et plus forte que prévu, au cours du premier mois du 3ème trimestre 2019.
De même, le produit intérieur brut pour juillet, ressorti en hausse de 0,3%, a agréablement surpris les économistes, écartant au moins temporairement le spectre d’une récession. Toutefois, la production a baissé de 0,2% au cours du troisième trimestre 2019.
De son côté le secteur des services, qui représente environ 80% de l’économie britannique a progressé de 0,3%, tandis que les secteurs manufacturier et de la construction, en difficulté, ont également rebondi, avec des augmentations de la production de 0,3% et 0,5% respectivement, alors que les analystes s’attendaient à une augmentation plus faible de 0,1% du PIB en juillet.
« Pour la deuxième journée d’affilée nous recevons des statistiques meilleures que prévu du Royaume-Uni », commente David Cheetham, analyste de la maison de courtage XTB.
L’ONS a toutefois appelé à une lecture prudente de ces données, notant qu’au cours de la période allant de janvier jusqu’en juillet, l’économie n’a pas montré des signes de croissance.