Le marocain Mohamed Ayat élu à la tête du Comité des disparitions forcées de l’ONU
Le juriste marocain, Mohammed Ayat, qui assurait la vice-présidence du Comité des disparitions forcées des Nations Unies, depuis 2017, a été élu mardi à Genève, par acclamation, à la tête dudit Comité.
Cette élection intervient suite au renouvellement de la composition du Comité après l’élection de cinq nouveaux membres au terme des travaux de la 5ème réunion des Etats Parties à la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, tenue en juin dernier à New York.
Le choix porté sur le membre marocain dudit comité est une reconnaissance renouvelée du rôle du Royaume comme acteur majeur dans l’élaboration et la négociation de cette Convention. Il illustre, de même, le crédit dont jouit le Maroc sur l’un des sujets les plus importants traités par les procédures spéciales du Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.
Il s’agit, en outre, d’une consécration du parcours professionnel de M. Ayat, qui a mené une brillante carrière, en tant qu’ancien conseiller juridique principal au Tribunal pénal international des Nations Unies pour le Rwanda (UNICTR) (1997-2012), représentant spécial du procureur de l’UNICTR (2003-2012), membre de l’Organe de suivi des traités du Comité des droits de l’homme des Nations Unies (2009-2010), et vice-doyen de la faculté de droit de Fès (1987-1991).