Mise en échec d’un plan terroriste dangereux à travers le démantèlement d’une cellule liée à « Daech »
Le bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), sur la base de renseignements précis, a mis en échec un plan terroriste dangereux à travers le démantèlement vendredi d’une cellule terroriste, composée de sept membres liés à l’Organisation dite « Etat islamique » s’activant dans la localité de Tamaris, banlieue de Casablanca, Ouezzane et Chefchaouen, indique un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre des efforts pour faire face aux réseaux terroristes visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du Royaume, a permis l’arrestation du chef de file de la cellule et de l’un de ses complices suite aux perquisitions effectuées dans un « abri sûr » à Tamaris où a été saisi un lot d’armes à feu composé de deux fusils, trois pistolets automatiques, de diverses munitions, des ceintures pour cartouches, d’armes blanches de grande taille, des épées, des sacs en plastique de grande taille contenant des produits chimiques suspects pouvant entrer dans la confection des explosifs, des menottes, de matériels de plongée, de deux arbalètes de pêche, de deux paires de jumelles, une caméra, des talkie-walkies, des téléphones portables, deux boussoles, des cagoules, une paire de gants, une moto, des sommes d’argent en monnaie nationale et en devise étrangère, ainsi que deux étendards de « Daech » et des manuscrits dont un texte d’allégeance au pseudo-calife de ce groupe terroriste, ajoute le communiqué.
Parallèlement, il a été procédé au domicile du chef de cette cellule dans la même région d’un zodiac et de matériels de plongée dont des gilets de sauvetage, des paires de palmes, des montres, de lampes torches et masques de plongée, une caméra de plongée, de talkie-walkies, deux cagoules, des gants et un flacon contenant un liquide suspect, poursuit le communiqué, indiquant qu’il a été procédé également à la découverte d’écrits sur le mur de ce logement faisant l’éloge de « Daech ».
La perquisition d’une maison louée par un des membres de cette cellule à Ouezzane a permis la saisie de coutelas, de deux haches, de chaussures et tenues de randonnée en montagne, de plusieurs tentes, de cordes d’escalade, de sacs de couchage, de deux boussoles, de talkie-walkies, de torches électriques, d’un chargeur à l’énergie solaire, de jumelles, et de deux gilets de chasse.
Selon les données disponibles, les membres de cette cellule planifiaient de perpétrer, dans les plus brefs délais, une série d’opérations terroristes visant des infrastructures sensibles et des sites stratégiques et ce, en coordination avec des éléments étrangers.
Les données préliminaires ont révélé l’intention du chef de file de la cellule démantelée, qui était en contact avec un expert en explosifs actif dans les rangs de « Daech », de se rendre, en compagnie de ses complices, après l’exécution de leurs plans terroristes, dans l’une des zones montagneuses située dans la région de Ouezzane, pour établir leur base-arrière dans la perspective de proclamer une « wilaya » affiliée à Daech.
Dans la perspective de la mise en œuvre de leur projet terroriste et de sa promotion au service de l’agenda de « Daech », les membres de cette cellule ont enregistré une vidéo dans laquelle ils prêtaient allégeance au chef de « Daech » « Abou Bakr Al Baghdadi » et menaçaient de commettre des opérations terroristes au Royaume.
Cette opération confirme la poursuite des menaces terroristes qui prennent le Maroc pour cible et la détermination des membres de « Daech » à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du Royaume, en réponse aux appels répétitifs du soi-disant « émir » de ce groupe.
Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour approfondir l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, tandis que les investigations se poursuivent afin d’arrêter d’autres complices soupçonnés d’être impliqués dans cette cellule, conclut le communiqué.