Le Maroc s’approche du Top 50 meilleures économies mondiales
Le Maroc a réussi à s’approcher du Top 50 mondial du classement Doing Business 2020. Une avancée remarquable pour le Royaume en réalisant un bond de sept places par rapport au classement de 2019, d’après l’indice de facilité de faire les affaires qui permet de mesurer la réglementation des affaires, à l’échelle mondiale et son application effective dans 190 économies.
La banque mondiale a signalé dans son rapport « Doing Business 2020 » un programme de réformes qui a contribué à améliorer l’attractivité du Maroc, vis-à-vis des investisseurs nationaux et internationaux. En effet, le Royaume a accéléré le commerce transfrontalier, selon les données du rapport, en introduisant un système de paiement électronique pour les frais de port, en organisant la dématérialisation des formalités douanières et en prolongeant les horaires d’ouverture des ports, dont notamment la réduction du taux de l’impôt sur les entreprises en adoptant un système progressif d’imposition des sociétés. Ce qui a permis au Maroc d’atteindre le 24ème rang mondial de l’indice de performance fiscale.
La nouvelle étude Doing Business 2020 présente trois études de cas portant sur les changements réglementaires importants, mis en œuvre par les pouvoirs publics, depuis le lancement de l’étude pour quatre ensembles d’indicateurs (création d’entreprise, obtention de prêts, paiement des impôts et règlement de l’insolvabilité), l’efficacité des marchés publics dans le monde et les effets positifs d’une réglementation flexible en matière d’emploi pour les entreprises, en termes de création d’emplois et de croissance de la productivité.
Cette édition a introduit un nouvel indicateur pour évaluer l’efficacité, la qualité et la transparence du système des marchés publics dans le monde. Cet indicateur sera intégré dans le classement Doing Business 2021.
Généralement, le rapport « Doing Business 2020 » étudie et évalue le climat des affaires. Le Maroc se positionne absolument bien au niveau de l’obtention du permis de construire, il s’est classé au 16ème rang mondial, en lançant une nouvelle version de la plate-forme électronique pour la gestion numérique des permis de construire. Le rapport dévoile aussi une avancée notable au niveau du système de paiement des impôts, de l’accès à l’électricité, de la protection des investisseurs minoritaires, de la création d’entreprise et le commerce transfrontalier.
À l’échelle régionale, le Maroc réalise un score de 73,4 contre 71,02 l’année passée. Il occupe ainsi la 3e position dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), après les Émirats Arabes Unis (16ème) et Bahreïn (43ème). Un objectif presque atteint pour le Maroc qui souhaite intégrer les 50 économies mondiales.
Le Royaume est proche de son objectif fixé par le gouvernement visant à positionner le pays entre les 50 meilleures économies du monde, en matière d’amélioration du climat des affaires d’ici à 2021, notamment une réforme qui est en cours d’élaboration, concernant la création d’un registre national de sûretés mobilières, dans le cadre de la mise en œuvre de la loi relative aux sûretés mobilières. Ce qui permettra aux PME d’avoir accès aux financements nécessaires et d’améliorer le classement du Maroc dans l’indice d’accès au financement.
Par Noura Mzaghrani