Bank Al-Maghrib s’intéresse au changement climatique et recommande la Finance verte
Banque Al-Maghrib travaille, actuellement, sur la finance verte comme une directive réglementaire énonçant ses attentes dans ce domaine en tant que régulateur. Dans ce sens, Abdellatif Jouahri, Wali de Bank Al-Maghrib, a organisé un séminaire avec l’appui de l’Alliance pour l’inclusion financière (AFI), le réseau des Banques centrales et des superviseurs pour le verdissement du système financier (NGFS) où il a notamment invité une quarantaine de ses homologues, en provenance de tous les continents, pour traiter des premiers fondements de l’inclusion dans la finance verte.
La finance verte est devenue une mesure incontournable, aujourd’hui, face au changement climatique mondial. Dans ce contexte, Le Wali de Bank Al-Maghrib a déclaré que le traitement de ce phénomène « nécessite de comprendre les changements structurels susceptibles d’affecter le système financier et l’économie en général, qui vont remettre en cause la performance des fonctions essentielles, que ce soit en termes de stabilité des prix, de stabilité financière ou d’inclusion financière ».
Abdellatif Jouahri a également noté que la stratégie nationale d’inclusion financière, adoptée cette année, prévoyait la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes, liées aux services financiers numériques et de microfinances, à une assurance universelle et coopérative ciblant les jeunes, les femmes et les villageois.
Cette année, le Maroc a adopté un Plan Climat National à horizon 2030, qui vise à assurer l‘adaptation au changement climatique des secteurs les plus touchés, à savoir l’eau, l’agriculture et la pêche ; ainsi que l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, principalement par les secteurs de la production d’électricité, du transport et de l’agriculture. C’est ce qu’a rappelé le Wali de Bank Al-Maghrib, lors de la conférence internationale sur la finance verte, organisée, hier par la Banque Centrale et l’Alliance pour l’inclusion financière (AFI).
Jouahri a indiqué, lors de son intervention, que La mise en œuvre d’un plan national nécessite des investissements considérables qui requièrent un partage des financements et des risques entre les secteurs publics et privés ainsi que les bailleurs de fonds nationaux et internationaux.