Trump: « Nous ne cherchons pas à changer de régime » en Iran
Dans ses premiers commentaires publics depuis qu’il a ordonné la frappe au drone qui a tué le puissant général iranien Qassem Soleimani, le président américain Donald Trump a affirmé, vendredi, que les États-Unis ne cherchaient pas à changer de régime en Iran.
« Nous ne demandons pas de changement de régime », a-t-il dit dans une brève déclaration depuis à son complexe touristique de Mar-a-Lago, dans le sud de la Floride.
« Nous avons pris des mesures la nuit dernière pour arrêter une guerre. Nous n’avons pas pris de mesures pour déclencher une guerre », a encore assuré le président américain.
« L’agression du régime iranien dans la région – y compris son utilisation de combattants par procuration pour déstabiliser ses voisins – doit cesser et elle doit cesser maintenant », a-t-il souligné.
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Le chef de l’Etat américain a également indiqué que Soleimani, qui commandait la Force Quds du Corps des Gardiens de la Révolution, avait été pris « en flagrant délit » de planifier « des attaques imminentes et sinistres contre des diplomates et des militaires américains ».
« Nous l’avons surpris en flagrant délit et l’avons achevé », a déclaré Trump, notant que « son règne de terreur est terminé ».
« Ce que les États-Unis ont fait hier aurait dû être fait depuis longtemps. Beaucoup de vies auraient été sauvées », a déclaré Trump, ajoutant que le général iranien avait « fait de la mort de personnes innocentes sa passion malade ».
« Pendant des années, le Corps des gardiens de la révolution islamique et sa force impitoyable Qods sous la direction de Soleimani, ont ciblé, blessé et tué des centaines de civils et militaires américains. Les récentes attaques contre des cibles américaines en Irak – y compris des tirs de roquettes qui ont tué un Américain et blessé grièvement quatre militaires américains, ainsi qu’un violent assaut contre notre ambassade à Bagdad – ont été perpétrés sous la direction de Soleimani », a-t-il ajouté.
La frappe contre Soleimani est survenue au milieu d’une escalade des tensions entre l’administration Trump et Téhéran à propos des attaques à la roquette visant les forces de la coalition en Irak. Des responsables américains ont déclaré que ces attaques avaient probablement été menées par des milices soutenues par l’Iran et liées à la Force Qods.