La Grèce met en avant le « grand effort » déployé par le Maroc pour résoudre le conflit libyen
Le ministre grec des Affaires étrangères, Nikos Dendias, a mis en avant, mercredi à Rabat, le « grand effort » que le Royaume du Maroc a fourni pour résoudre le conflit en Libye.
« L’unique résultat tangible pour les Libyens après tous ces efforts c’est bien l’accord de Skhirat », a déclaré M. Dendias dans un point de presse conjoint avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Le chef de la diplomatie grecque a fait part de sa surprise du fait que ni la Grèce, ni le Maroc n’ont été invités à la conférence internationale sur la situation en Libye, qui se tiendra dimanche à Berlin après l’échec de la rencontre de Moscou.
Par ailleurs, le responsable grec a qualifié de « nuls et non avenus » les deux accords signés entre le gouvernement de Tripoli et la Turquie, car ils sont « en violation flagrante de l’accord de Skhirat ».
Ces accords « ne servent pas la paix et la stabilité dans la région, et ils ne servent pas l’intérêt du peuple libyen », a estimé M. Dendias, notant qu’il s’agit là de la « position claire » de la Grèce, qu’elle partage avec le Conseil européen et le département d’État américain.
Le ministre a, toutefois, noté que son pays « soutient tout effort à même de mettre un terme au conflit (libyen), et d’établir une véritable paix et stabilité en Libye et dans la région », exprimant le vœux de voir la conférence de Berlin réussir là où celle de Moscou a échoué.