Libye: L’ONU va prendre part à la conférence de Berlin
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, doit participer dimanche à Berlin, en Allemagne, à une conférence internationale destinée à relancer le processus de paix en Libye, qui connaît une guerre civile depuis plusieurs années.
Le chef de l’ONU sera accompagné par son Représentant spécial pour la Libye, Ghassan Salamé, et par la cheffe des affaires politiques des Nations Unies, Rosemary DiCarlo, a précisé son porte-parole.
Selon la presse, le chef du gouvernement libyen d’union nationale, Fayez el-Sarraj, et l’homme fort de l’est de la Libye, le maréchal Khalifa Haftar, doivent participer à cette conférence. Une trêve est entrée en vigueur dimanche dernier dans la région de la capitale libyenne Tripoli, neuf mois après le lancement d’une offensive par les troupes d’Haftar.
Vendredi, la Mission des Nations Unies en Libye (MANUL) a demandé la libération immédiate de Siham Sergewa, membre élue de la Chambre des représentants, qui a été enlevée à Benghazi, dans l’est de la Libye, il y a six mois. Depuis son enlèvement violent, son sort reste inconnu.
De son côté, l’UNICEF a rappelé que les enfants en Libye, notamment les enfants réfugiés et migrants, continuent de souffrir gravement de la violence et du chaos déclenchés par la longue guerre civile que connaît le pays.
« Depuis avril de l’année dernière, lorsque les hostilités ont éclaté à Tripoli et dans l’ouest de la Libye, les conditions de vie de milliers d’enfants et de civils se sont encore détériorées », a déclaré l’UNICEF dans un communiqué.
« Nous demandons instamment à toutes les parties au conflit et à ceux qui ont une influence sur elles de protéger les enfants, de mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants, de cesser les attaques contre les infrastructures civiles et de permettre un accès humanitaire sûr et sans entrave aux enfants et aux personnes dans le besoin », a-t-elle déclaré.
« Nous appelons également les autorités libyennes à mettre fin à la détention des enfants migrants et réfugiés et à rechercher activement des alternatives sûres et dignes à la détention », a ajouté l’agence onusienne.