Chakib Alj et Mehdi Tazi à la tête de la CGEM avec plus de 96% des voix
L’Assemblée Générale Ordinaire Elective nomme aujourd’hui, respectivement Chakib Alj et Mehdi Tazi président et vice-président de la Confédération Générale de Entreprises au Maroc (CGEM) pour le mandat 2020-2023. 4122 votes sur 4275 ont été favorables, soit 96,12%.
En effet, le représentant du secteur privé aura pour mission de défendre les intérêts des entreprises et encourager l’entrepreneuriat et la « liberté économique ». Or, ce binôme est « complémentaire », selon Chakib Alj du fait que les deux profils répondent aux besoins de développement de la confédération et du Royaume.
Chakib Alj, le nouveau président de la CGEM, est un entrepreneur et un industriel puissant sur le marché marocain. Il dirige, dès 1987, la Société Nouvelle des Moulins du Maghreb, un groupe de PME diversifié, employant plus de 2.000 personnes.
De plus, les deux nouveaux élus ont présenté, devant l’Assemblée, leur programme, qui œuvre pour la garantie de la bonne santé des entreprises en accordant, principalement, la priorité à la TPME qui peine à percevoir un financement couvrant toutes ses charges.
Ce programme prévoit, également, une forte ouverture sur le marché public qui constitue, selon Mehdi Tazi, un levier important pour la croissance des entreprises. Il vise, en outre, à améliorer les délais de paiement, en simplifiant les procédures administratives avec la dématérialisation.
Lors de l’Assemblée Générale, Mohamed Bachiri, le dernier Président de la CGEM par intérim, a confirmé que la Confédération a été entendue auprès des pouvoirs publics. Elle est représentée en tant que catalyseur de la croissance économique et sociale des entreprises marocaines.
Pour rappel, la confédération est une association à but non lucratif regroupant les entreprises, les associations et les fédérations nationales et régionales du Maroc. Elle a pour mission de « représenter les entreprises du secteur privé, de défendre leurs droits et leurs intérêts auprès des différentes instances du Royaume du Maroc et de mettre en œuvre une politique générale de développement de l’entreprise et de l’investissement basée sur la liberté d’entreprendre ».