Négociations « tendues » pour désigner un nouveau Premier ministre en Irak
Les formations politiques irakiennes mènent jeudi des discussions « tendues » pour trouver un remplaçant au Premier ministre démissionnaire Adel Abdel Mahdi, sous peine qu’il soit nommé directement par le président, rapportent les médias locaux.
Le président, Barham Saleh, a donné au Parlement jusqu’au 1er février pour désigner un nouveau Premier ministre et a prévenu que, passé ce délai, il affecterait à ce poste à « la personne qu'(il) jugera la plus acceptable » pour son pays, confronté à un mouvement de contestation antigouvernemental inédit depuis octobre, selon une source au sein du cabinet présidentiel, citée par les médias.
Ces discussions sont « tendues« , précise-on de même source, ajoutant que les groupes politiques « sont divisés sur les anciens noms qui ont circulé ces derniers mois et ils proposent maintenant de nouveaux noms« .
M. Abdel Mahdi a démissionné en décembre, deux mois après le début du mouvement de contestation qui réclame des réformes politiques profondes et la fin de la corruption, mais il continue de gérer les affaires courantes, faute de successeur.
Parmi les éventuels successeurs à M. Abdel Mahdi circulent entre autres les noms d’un conseiller du président, un responsable des services de renseignement, des politiciens ou encore des hauts responsables gouvernementaux.