Coronavirus: les promesses de dons atteignent 110 millions de dollars
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé vendredi que le montant total des promesses de dons destinés à financer le plan mondial de préparation et de riposte contre le nouveau coronavirus s’élève à 110 millions de dollars.
« Jusqu’à présent, nous avons reçu des promesses de dons de 110 millions de dollars. Plusieurs donateurs se sont déjà manifestés et nous attendons d’autres annonces dans les prochains jours« , a précisé le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une réunion du comité exécutif de l’OMS à Genève.
« Nous apprécions le soutien de tous les donateurs, petits et grands, car chaque dollar compte« , a-t-il relevé, ajoutant que « nous avons maintenant une fenêtre d’opportunité à exploiter« .
« Aucun pays ou organisation ne peut arrêter seul cette épidémie. Notre meilleur espoir – et notre seul espoir – est de travailler ensemble« , a-t-il ajouté.
Le directeur de l’OMS a lancé mercredi un appel de fonds de 675 millions de dollars pour financer le plan mondial de préparation et de riposte contre le nouveau coronavirus durant les trois prochains mois.
M. Tedros avait également annoncé à cette occasion que l’agence spécialisée des Nations unies allait dans un premier temps envoyer vers 24 pays des équipements de protection, dont 500.000 masques et 350.000 paires de gants. Quelque 250.000 tests seront également envoyés dans plus de 70 laboratoires dans le monde entier.
« Le Plan stratégique de préparation et de riposte pour lutter contre le nouveau coronavirus présente les activités et les ressources dont les organisations sanitaires internationales, y compris l’OMS, ont besoin à l’échelle mondiale pour la période allant de février à avril 2020 afin de mettre en œuvre les mesures de santé publique prioritaires visant à aider les pays à se préparer et à lutter contre le 2019-nCoV« , indique l’OMS.
Les objectifs du plan sont de limiter la transmission interhumaine du virus, en particulier dans les pays les plus vulnérables s’ils devaient être confrontés à l’épidémie, d’identifier, d’isoler et de prendre en charge les patients rapidement, de communiquer les informations essentielles sur le risque et l’événement, de réduire autant que possible l’impact social et économique, de limiter la propagation du virus à partir des sources animales et de tenir compte des éléments inconnus mais cruciaux.