Crise ferroviaire: Trudeau appelle à une solution pacifique et rapide
Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a insisté lundi sur l’importance de progresser vers une solution « pacifique et rapide » pour mettre fin à la crise ferroviaire qui paralyse le pays depuis plus de dix jours.
Lors d’une réunion d’urgence du Groupe d’intervention en cas d’incident à Ottawa, M. Trudeau a souligné la nécessité de « poursuivre le dialogue sur les enjeux de la crise actuelle dans un esprit de réconciliation« .
L’accent a été mis sur « l’importance de la liberté d’expression en tant que droit démocratique » et le besoin « d’établir la confiance et le respect en vue d’une résolution immédiate avec toutes les parties« , selon un communiqué du cabinet du Premier ministre.
M. Trudeau a en outre incité les acteurs et les responsables concernés à remédier rapidement à la situation et à en minimiser les retombées.
Depuis près de deux semaines, les manifestants ont installé des barrages sur d’importantes voies ferroviaires en solidarité avec les chefs héréditaires de la Première nation de Wet’suwet’en qui s’opposent à un projet de gazoduc dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique.
Le chef de l’exécutif avait annulé un voyage de deux jours à la Barbade où il devait assister au sommet de la Communauté caribéenne (ou Caricom), un regroupement de 15 pays membres et cinq pays-associés.
Ont pris part à cette réunion la vice-première ministre, la ministre des Relations Couronne-Autochtones, le ministre des Finances, le ministre des Transports, le ministre de la Sécurité publique, le ministre des Services aux autochtones, le ministre des Ressources naturelles et le ministre de la Justice.