Ouverture à Alger du procès d’un opposant et figure de proue du « Hirak » en Algérie
Le procès de l’opposant Karim Tabbou, chef du parti non-agréé l’Union Démocratique et Sociale (UDS) et figure de proue du hirak algérien, s’est ouvert mercredi au tribunal de Sidi M’hamed à Alger.
En détention provisoire depuis septembre dernier, le chef de l’UDS est poursuivi pour plusieurs chefs d’inculpation dont l’atteinte au moral de l’armée, atteinte à l’unité du territoire national, incitation à attroupement après son appel avec d’autres personnalités à manifester le 5 juillet dernier et des publications sur Facebook.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la matinée devant le tribunal de Sidi M’hamed en signe de soutien au militant Karim Tabbou.
Le 12 septembre 2019, il a été placé en détention une première fois après avoir été inculpé « d’atteinte au moral de l’armée » par un tribunal de Tipaza, à l’ouest d’Alger, et il avait été remis en liberté le 25 septembre.
A nouveau arrêté dès le lendemain, M. Tabou a été inculpé cette fois d »incitation à la violence » et une nouvelle fois incarcéré.
Avant de fonder l’UDS, il avait été de 2007 à 2011 premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), le plus ancien parti d’opposition d’Algérie.
