Coronavirus : La Banque mondiale accorde 12 MM$ aux pays en développement
Le Groupe de la Banque mondiale a annoncé, dans un communiqué publié ce mardi 3 mars, la fourniture d’une aide d’un montant allant jusqu’à 12 MM$ aux pays en proie aux conséquences sanitaires et économiques du coronavirus (COVID-19). Ce financement devrait aussi aider les pays membres de l’institution à prendre des mesures efficaces pour y faire face et atténuer les conséquences tragiques de ce nouveau virus.
Alors que l’épidémie de coronavirus touche désormais plus de 70 pays, ce nouveau soutien permettra de renforcer les systèmes sanitaires des pays en développement, notamment par l’amélioration de l’accès aux services de santé, le renforcement de la surveillance de la maladie, l’intensification des interventions de santé publique et la collaboration avec le secteur privé afin de minimiser les répercussions de l’épidémie sur les économies.
« Ce financement mixte, composé des ressources de l’Association internationale de développement (IDA), de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de la Société financière internationale (IFC) et coordonné à l’échelle mondiale, devrait accompagner les interventions menées dans les pays », lit-on dans le communiqué.
Le programme de financement accéléré de la lutte contre le coronavirus permettra de décaisser un premier montant allant jusqu’à 12 MM$, dont 8 MM$ répartis de la manière suivante : jusqu’à 2,7 MM$ de nouveaux financements de la BIRD, 1,3 MM$ de l’IDA, complétés par la réaffectation de 2 MM$ du portefeuille existant de la Banque et 6 MM$ de l’IFC, dont 2 MM$ provenant d’instruments commerciaux existants.
« Nous nous efforçons d’apporter une réponse rapide et modulable, basée sur les besoins des pays en développement, pour faire face à la propagation de COVID-19. Cela comprend des financements d’urgence, des services de conseil et une assistance technique, basés sur les instruments et l’expertise existants du Groupe de la Banque mondiale afin d’aider les pays à répondre à la crise » a déclaré David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale.
Ce programme d’appui couvrira un ensemble d’interventions visant le renforcement des services de santé à encourager le suivi de la maladie et la diffusion de comptes -rendus, la formation des agents de santé de première ligne, la promotion de la participation citoyenne afin de maintenir la confiance du public et l’amélioration de l’accès des malades les plus pauvres au traitement.
Le Groupe de la Banque mondiale ciblera en priorité les pays les plus pauvres ainsi que ceux les plus à risque et dépourvus de capacités suffisantes. Le Groupe de la Banque mondiale adaptera son intervention et les modalités d’allocation de ses ressources s’il y a lieu, en fonction de la propagation de la maladie et de l’évolution de ses effets.