Les journalistes Panafricaines abordent la question du changement climatique avec Bourita
Le Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, Nasser Bourita, a reçu, cet après-midi, 150 membres du réseau « Les Panafricaines », au siège du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale à Rabat, pour un petit-déjeuner débat.
Comptant 300 membres issues des 54 pays africains, le réseau des femmes journalistes d’Afrique se réunira les 06 et 07 mars 2020 à Casablanca pour son troisième forum sous le thème : « Urgence climatique : les médias acteurs du changement ». Une problématique qui constitue une question capitale pour le continent africain.
Dans une allocution adressée aux Panafricaines, Nasser Bourita a souligné l’importance de l’action des médias face à la gravité des conséquences des changements climatiques : « Traiter de la question du changement climatique n’est pas un luxe pour l’Afrique, c’est une urgence et une nécessité. » Selon le Ministre des Affaires Etrangères, c’est la raison pour laquelle que le Royaume s’est engagé dans la promotion des énergies propres, et ambitionne de porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique marocain à 52 % d’ici 2030. Un chantier qui fait du Royaume le deuxième pays au monde en termes de performances climatiques,
Le Chef de la Diplomatie marocaine a également souligné que les femmes africaines étaient les plus touchées par l’impact du réchauffement climatique sur le continent, et notamment ses conséquences socio-économiques. C’est là toute la raison d’être des Panafricaines, qui ont décidé cette année d’œuvrer pour mettre en lumière l’urgence climatique à laquelle fait face le continent. Et Nasser Bourita d’ajouter : « Les Panafricaines doivent être les porte-voix d’une Afrique qui passe du plaidoyer à l’action. »
A l’issue de la rencontre, un groupe d’une cinquantaine de Panafricaines se sont rendues à la Cité Universitaire Internationale de Rabat, où elles ont été accueillies par Mohammed Methqal, Ambassadeur-Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI). L’AMCI a pour mission de développer, d’élargir et de renforcer l’ensemble des relations culturelles, scientifiques, techniques et économiques avec les pays partenaires, notamment, dans le cadre de la coopération Sud-Sud.
Lors de leur visite de la Cité Universitaire Internationale de Rabat, les Panafricaines ont pu découvrir le cadre de vie des étudiants étrangers faisant leurs études au Maroc, et également rencontrer leurs compatriotes issus de divers pays du Continent, dont la Côte d’Ivoire, le Togo, le Sénégal, la Mauritanie, le Ghana et les Iles Comores.
Ainsi, dans une allocution prononcée devant les Panafricaines, Mohammed Methqal, Ambassadeur-Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale a souligné que la Cité Universitaire Internationale de Rabat est un lieu qui symbolise l’engagement historique et permanent du Royaume du Maroc dans la formation de la jeunesse africaine.
« Plus de 70 nationalités vivent sur cet espace parmi lesquels 47 pays africains, faisant ainsi de ce lieu, un des endroits où il y a l’une des plus grandes diversités au mètre carré sur le continent Africain » a déclaré Mohamed Methqal, qui a tenu a ajouter qu’à l’heure où les pays africains font face à des défis économiques, sécuritaires et environnementaux majeurs, il est urgent pour nous tous de poursuivre notre engagement dans cette bataille à lutter contre la menace du changement climatique.
Initié par 2M en 2017, « Les Panafricaines » est un réseau de femmes journalistes africaines dont les membres sont issus des 54 pays du Continent. Ce réseau a pour ambition de contribuer à une plus grande responsabilité des médias africains dans le traitement des questions centrales qui intéressent les opinions publiques du continent. Ce réseau s’assigne également comme mission de constituer une véritable force de réflexion et de proposition.