Coronavirus: Trump envisage une réduction des charges sociales et une assistance aux travailleurs horaires

Le président américain Donald Trump a déclaré lundi qu’il presserait les législateurs d’adopter une baisse des charges sociales et de veiller à prévoir une assistance aux travailleurs horaires sur fond de propagation du coronavirus qui a provoqué de graves préoccupations économiques et un effondrement des marchés financiers.

Lors d’un briefing à la Maison Blanche à la suite d’une rencontre avec ses collaborateurs pour évaluer les options pour atténuer les retombées économiques du coronavirus après la chute des actions et la montée des inquiétudes concernant la gestion de la crise par son administration, M. Trump a déclaré qu’il révélerait plus de détails sur les étapes « très dramatiques » de ce plan lors d’une conférence de presse mardi après-midi.

« Nous allons demander demain, nous verrons le Sénat. Nous allons rencontrer les républicains de la Chambre, Mitch McConnell (Ndlr : leader de la majorité républicaine au Sénat), tout le monde discute d’une possible réduction ou allègement des charges sociales, un allègement substantiel« , a déclaré le Locataire de la Maison Blanche.

« Nous allons également parler du fait que les salariés horaires obtiennent de l’aide afin qu’ils puissent être dans une position où ils ne manqueront jamais un chèque de paie« , a-t-il ajouté.

Alors que certains membres du Congrès ont lancé publiquement des idées pour stimuler l’économie américaine et aider les industries touchées, avant lundi, le président n’avait encore approuvé aucune action spécifique et les responsables ont offert des points de vue différents sur un plan de relance.

Certaines idées à l’étude comprennent des mesures pour reporter les taxes sur les compagnies aériennes, de croisières et d’hôtellerie, toutes frappées de plein fouet par le virus. La Maison Blanche a également évoqué une extension des congés de maladie payés – un objectif majeur pour certains responsables de la Maison Blanche, qui craignent que le virus ne se propage davantage si les travailleurs se rendent au travail malades.

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