Arrestation de 11 personnes pour diffusion de fausses informations pouvant porter atteinte à l’ordre public
Les services de la police judiciaire de Casablanca, Rabat, Chefchaouen, Jerada, El Hajeb, Tiznit, Biougra et Meknes ont arrêté, mercredi soir et jeudi, onze personnes, dont 4 femmes, pour leur implication présumée dans la diffusion et la distribution de fausses informations via les systèmes informatiques, pouvant porter atteinte à l’ordre public et provoquer la panique chez les citoyens.
La direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué jeudi dans un communiqué que cette opération s’inscrit dans le cadre de la poursuite des recherches et investigations visant à lutter contre les faux contenus numériques relatifs à la pandémie de nouveau coronavirus (Covid-19).
La cellule centrale de suivi et de veille informatique pour la lutte contre les fakenews liés à la pandémie de nouveau coronavirus avait détecté de faux contenus numériques diffusés sur les réseaux sociaux et via les applications de messagerie instantanée sur les portables, sur des prétendus cas d’infection par le Covid-19 et des fermetures de routes entre les villes et les campagnes ou la réfutation de l’existence du nouveau coronavirus, précise le communiqué.
Cela a nécessité l’ouverture d’enquêtes judiciaires et la réalisation d’expertises techniques minutieuses qui ont permis d’identifier les personnes impliquées dans la préparation, la publication et la diffusion de ces faux contenus, a ajouté la même source.
Six individus parmi les mis en cause arrêtés ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire ordonnée par les parquets compétents, alors que les cinq autres ont été soumis à des enquêtes préliminaires avant de les déférer au parquet général qui a supervisé les enquêtes.
Les services de la sûreté nationale poursuivront l’intensification de la veille informatique, pour contrôler toutes les fausses publications et faux contenus numériques sur le nouveau coronavirus, qui pourraient porter atteinte à la sécurité sanitaire des citoyens ou à l’ordre public, a rassuré la DGSN.