Coronavirus : la France sur la voie de la reprise économique
La France est sur la voie de la reprise économique, a affirmé la ministre du Travail, au troisième jour de la levée du confinement dicté par l’épidémie de coronavirus.
Selon Muriel Pénicaud, 400.000 commerces rouvrent cette semaine en France, 50 % des chantiers ont repris et l’industrie tourne à 60 %. « On est sur la voie de la reprise, il faut l’encourager et l’accélérer », a affirmé la ministre du Travail dans des déclarations relayées par les médias du pays.
S’agissant du chômage partiel, la ministre a indiqué que le gouvernement veut «accompagner la décrue ». Les demandes de chômage partiel ont atteint cette semaine « un palier » avec 12,4 millions de salariés concernés, a détaillé la ministre du Travail, affirmant que son département veut « accompagner la décrue » avec une réduction progressive de la prise en charge par l’État.
« On a atteint le palier (…), ça commence un tout petit peu à sentir la reprise », s’est-elle réjouie.
Mais afin « d’encourager le système à repartir », la ministre du Travail a confirmé que d’ici « la fin de la semaine » le gouvernement déciderait de faire « évoluer de façon progressive » le dispositif de chômage partiel à partir de juin en « baissant un peu » la part de remboursement aux entreprises.
Le gouvernement français a annoncé, lundi, qu’il allait progressivement réduire le dispositif de prise en charge du chômage partiel, après que le pays a amorcé une reprise de l’activité économique après près de deux mois de confinement.
Selon la Dares (le service statistiques du ministère), un million d’entreprises ont déposé au 11 mai des demandes d’activité partielle pour 12,4 millions de salariés, soit 300.000 salariés de plus en une semaine, une hausse qui se ralentit nettement par rapport aux semaines précédentes.
Face au lourd impact économique de l’épidémie du Covid-19, le gouvernement a mis en place un deuxième plan d’urgence de 110 milliards d’euros. Ce plan porte notamment à 24 milliards d’euros les crédits destinés à financer le chômage partiel et hisse à 7 milliards d’euros le fonds de solidarité en faveur des très petites entreprises et des indépendants.