Signature à Abidjan d’une convention de partenariat entre le CHU Mohammed VI de Marrakech et le CHU de Yopougon
Une convention de partenariat hospitalier destinée au perfectionnement des compétences des personnels en particulier dans le domaine de la gestion hospitalière, a été signée mercredi à Abidjan, entre le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Mohammed VI de Marrakech et le CHU de Yopougon.
Paraphée par le professeur Hicham Nejmi, directeur général du CHU Mohammed VI de Marrakech et son homologue Yao Etienne, directeur général du CHU de Youpougon, cette convention porte également sur le renforcement des compétences des personnels hospitaliers en matière de qualité et de gestion des risques, tout en favorisant une meilleure connaissance des organisations hospitalières ainsi que la recherche médicale et managériale.
Aux termes de cet accord, qui s’insère dans le cadre des liens privilégiés et de l’amitié traditionnelle existant entre le Maroc et la Côte d’Ivoire, les deux parties ont convenu de collaborer à travers, des stages de perfectionnement et des missions d’expertises, en priorités sur les axes de l’organisation médicale et paramédicale, la gestion hospitalière et management, et la promotion de la recherche.
Ces volets devront permettre l’amélioration, entre autres, de l’organisation et du fonctionnement des services cliniques ou les pôles cliniques, des services de soins infirmiers et de l’hygiène hospitalière, l’organisation administrative et le management stratégique, la gouvernance hospitalière, le management de la qualité, l’audit interne, la gestion financière et la comptabilité, outre la promotion des projets de recherche d’intérêt commun.
Pour atteindre ces objectifs, les deux parties se sont mis d’accord pour favoriser les échanges d’informations à caractère scientifique, administratif et technique, les documents d’informations d’intérêt commun, et l’organisation de séjour de praticiens, d’équipes médicales, de personnels paramédicaux et administratifs.
Au nombre des actions à mener par les signataires figurent également, l’organisation de missions (formation, expertise, assistance technique pour le personnel soignant, technique et administratif), ainsi que des manifestations, colloques, séminaires et enquêtes, outre la conduite de projets de recherche conjointe.
Les deux Centres hospitaliers ont convenu aussi de développer leurs actions de coopération en s’appuyant sur un réseau de structures institutionnelles, universitaires et associatives propres à chacun des deux pays, lit-on dans le texte de la convention.
‘’Ce partenariat qui s’inscrit dans le cadre d’une collaboration extrêmement visible et palpable entre les deux pays, permettra de renforcer les capacités des agents ivoiriens de la santé, et d’assurer la proximité entre les médecins des deux pays’’, a déclaré à cette occasion à la presse, la ministre ivoirienne de la santé et de l’hygiène publique, Mme Raymonde Goudou Coffie.
Et d’ajouter que ce partenariat, aux côtés des actions que mène SM le Roi Mohammed VI en faveur du secteur de la santé dans ce pays, constituent un ensemble bénéfique pour les populations ivoiriennes, louant au passage, le rôle de la formation dans le domaine de la santé.
De son côté, le professeur Nejmi s’est félicité de la signature de cette convention d’accompagnement pédagogique pour la formation de base et la formation continue des personnels de santé, relevant que ce nouvel instrument de partenariat permettra d’échanger sur certaines filières estimées prioritaires en Côte d’Ivoire, notamment celui de la santé de la mère et de l’enfant, la cancérologie, la médecine d’urgence hospitalière et pré-hospitalière, la chirurgie cardiovasculaire et la transplantation et le don d’organes.
« Grâce aux grands professeurs opérant au CHU Mohammed VI à Marrakech, nous avons maintenant une certaine expertise à partager avec les professionnels de la santé ivoiriens à travers des échanges de visites fructueux pour un meilleur transfert de savoir- faire, et l’ouverture sur les nouveautés dans les domaines technologique, scientifique et de recherche »’, a-t-il conclu.