L’Amérique latine devient le nouvel épicentre de la pandémie
Le nouveau coronavirus poursuit son inexorable avancée en Amérique latine, devenue à son tour « épicentre » de la pandémie, en particulier au Brésil le deuxième pays recensant le plus de cas au monde derrière les Etats-Unis.
Pour la 3e fois en quatre jours, le ministère brésilien de la Santé a annoncé vendredi un bilan quotidien de décès supérieur à 1.000 morts.
Le Brésil a enregistré au total 21.048 décès, ce qui le place en sixième position au niveau mondial. Avec un total de 330.890 contaminations dont 20.803 au cours des 24 dernières heures, il a désormais remplacé la Russie (326.488 cas) en 2e position du bilan du nombre de cas recensés.
L’Amérique du Sud est « un nouvel épicentre » de la pandémie de nouveau coronavirus, a estimé vendredi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
« Nous voyons le nombre de cas augmenter dans de nombreux pays sud-américains (…) mais clairement le plus affecté à ce stade est le Brésil », a déclaré Michael Ryan, responsable des situations d’urgence de l’OMS.
Le Pérou, pourtant premier pays d’Amérique latine à avoir décrété des restrictions, peine également à endiguer la progression du virus qui a continué de se propager, notamment dans les marchés alimentaires et les banques restées ouvertes, à la faveur d’un système de santé fragile, d’une économie informelle et d’une pauvreté endémique.
Le président péruvien Martin Vizcarra a prolongé vendredi jusqu’au 30 juin le confinement en vigueur depuis le 16 mars et « l’isolement social obligatoire ».
Le pays déplore plus de 3.100 morts et plus de 110.000 cas de contamination depuis le 6 mars.
Avec des chiffres sans doute très sous-évalués, la pandémie a officiellement touché plus de 5,1 millions de personnes dans le monde. Elle a fait au moins 335.538 morts depuis son apparition en décembre en Chine, d’après un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles vendredi à 19H00 GMT.
Avec AFP