Les plateformes en ligne ont supprimé des millions de publicités trompeuses liées au coronavirus
Les plateformes en ligne ont supprimé ou bloqué des millions de publicités ou de listes de produits trompeuses liées au coronavirus, a indiqué mardi la Commission européenne qui avait lancé un appel en ce sens pour protéger les consommateurs de l’UE contre les escroqueries en ligne.
« Les principales plateformes en ligne ont répondu positivement à l’appel de la Commission européenne pour lutter contre les escroqueries et les offres trompeuses. Elles ont montré un engagement clair à supprimer les contenus préjudiciables », s’est félicité le commissaire européen en charge de la protection des consommateurs, Didier Reynders, dans un communiqué.
Il cite, dans ce sens, Google qui a bloqué ou supprimé plus de 80 millions d’annonces liées aux coronavirus dans le monde, eBay qui a bloqué ou supprimé plus de 17 millions d’annonces qui violent les règles de consommation de l’UE, et Amazon qui a observé en un mois une baisse de 77% du nombre hebdomadaire de nouvelles listes de produits liées aux coronavirus.
Le commissaire européenne a, toutefois, insisté qu’il faut continuer de faire preuve de vigilance, mettant en garde contre des escrocs qui continuent de contourner les vérifications algorithmiques et de créer de nouveaux sites web avec des contenus préjudiciables.
Selon la Commission européenne, les autorités nationales de protection des consommateurs des 27 Etats membres de l’UE ont effectué ces dernières semaines un contrôle orienté sur les offres de masques de protection, de gels désinfectants, de kits de test ainsi que sur les aliments, compléments alimentaires ou autres, soi-disant capables de lutter contre le coronavirus.
Sur 268 sites web sélectionnés dans le cadre de ce contrôle, 206 ont fait l’objet d’un signalement en vue d’une enquête plus approfondie pour des infractions potentielles au droit de la consommation de l’UE. Parmi eux, 88 contenaient des produits alléguant des effets curatifs ou préventifs présumés contre le coronavirus, 30 contenaient des allégations inexactes sur la rareté des produits et 24 sont soupçonnés de pratiques déloyales pour obtenir des prix excessifs.