Boeing et Airbus examinent le comportement du coronavirus à bord des avions
Les constructeurs aéronautiques Boeing et Airbus se penchent actuellement sur l’étude du comportement du nouveau coronavirus à l’intérieur des avions de ligne, dans le cadre d’un effort de l’industrie visant à limiter les risques qui ont condamné le transport aérien de passagers à une quasi-paralysée à travers le monde, croit savoir mardi le Wall Street Journal.
Cette initiative impliquera des universitaires, des ingénieurs et des experts médicaux qui examineront de nouvelles mesures pour prévenir la transmission de maladies à bord des avions, précise le journal qui cite des sources informées.
L’effort visant à mieux comprendre les risques liés au voyage en avion pendant la pandémie intervient alors que les compagnies aériennes tentent de rassurer les passagers que les masques faciaux et l’air filtré des cabines offrent une protection fiable contre les infections en vol.
Le trafic aérien à travers le monde a chuté de manière spectaculaire depuis fin février dernier lorsque les gouvernements ont fermé les frontières et ordonné à leurs citoyens de rester chez eux.
Le constructeur américain Boeing a déclaré qu’il travaillait sur le développement de modèles informatiques qui simulent l’environnement à l’intérieur des cabines d’avion et pourraient à terme éclairer les décisions des compagnies aériennes, des responsables sanitaires et des régulateurs sur la façon de prévenir la propagation du virus.
De son côté, Airbus a indiqué qu’il échangeait des informations avec des universités aux Etats-Unis et dans d’autres pays, et que ses ingénieurs étudient également d’autres méthodes pour réduire la propagation du virus, notamment des matériaux autonettoyants, un désinfectant qui peut durer cinq jours et des mécanismes sans contact dans les toilettes.
L’autorité américaine de l’aviation civile (FAA) est également en contact avec Boeing, Airbus et des experts du Centre américain de contrôle des maladies (CDC) pour évaluer les risques du coronavirus sur les voyageurs et comment les atténuer, selon le journal.