Lancement du projet de trémie de Bab Lhad à Rabat pour près de 40 millions de DH
Le projet de réalisation d’une trémie pour décongestionner la place de Bab Lhad et ses alentours, en plein centre-ville de Rabat, a été lancé mardi pour un coût global de près de 40 millions de dirhams.
Située sur le boulevard Hassan II au croisement avec l’avenue Ibn Toumarte et prévoyant une voie vers l’avenue de l’Egypte, la trémie sera construite sur une longueur de 260 mètres linéaires : 130 mètres du côté de Salé et 130 du côté de la capitale.
Elle prendra son départ à près de 100 mètres de l’intersection des avenues Mohammed V et Hassan II vers le centre commercial Ait Baha avec un double sens et une bretelle vers l’avenue de l’Égypte, indique-t-on auprès de la Société Rabat Région Aménagements, maître d’ouvrage du projet.
En plus de la bretelle qui passera en dessous de la ligne du tramway, le projet comprendra l’aménagement d’un giratoire supérieur ainsi que des voies latérales avec un seul passage chacune.
Dans le même souci de surmonter les problèmes de la circulation et du stationnement au niveau du centre-ville, un parking souterrain de près de 500 places est en cours d’achèvement sous la place Bab Lhad.
Les deux grands projets font partie du méga-programme intégré de développement de la capitale, un chantier en passe de métamorphoser entre autres ce carrefour emblématique à vocation éminemment touristique qu’est Bab Lhad.
D’après la société Région Aménagements, le projet de trémie permettra de résoudre le problème d’embouteillage et de fluidifier le trafic sur cet axe. A terme, les conducteurs qui arrivent de Casablanca ou de Salé peuvent passer en dessous de la trémie et ne plus s’arrêter au feu rouge.
Le projet s’inscrit dans le droit fil des finalités du programme d’envergure mis en oeuvre sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI en vue de hisser la capitale administrative du Royaume au rang des grandes métropoles mondiales. Ce programme s’articule autour de la valorisation du patrimoine, la préservation des espaces verts et de l’environnement, l’amélioration de l’accès aux services et équipements de proximité et la consolidation de la gouvernance, la mise à niveau du tissu urbain, la modernisation des équipements de transport, la dynamisation des activités économiques et le renforcement des infrastructures routières.